Chofelins
Histoire
Les décisions du Cardinal de Richelieu (1585-1642) concernant les Arméniens « chofelins »[1] montrent qu'il a souhaité les encourager à s'installer en France et a dans ce but permis la traduction en français de plusieurs livres arméniens.
Cette diaspora arménienne, par ses liens avec l'Orient, est la première à importer des indiennes et à initier des artisans locaux à leur reproduction, avec des peintures colorées. Leur présence amène plus tard Jean-Baptiste Colbert à créer en 1669 le port franc de Marseille des Arméniens. Ruinés par la chute de Candie, ils rejoignent la ville. Appelés chofelins[2], ils apprennent aux maîtres cartiers marseillais à peindre les cotonnades de façon différente. Ils maîtrisent en effet la technique des « indiennes de Masulipatnam », appelée aussi Machilipatnam[3].
Notes et références
- « Le Cardinal de Richelieu (1585-1642) et les Arméniens chofelins », sur globalarmenianheritage-adic.fr (consulté le )
- « Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) et les Arméniens », sur globalarmenianheritage-adic.fr (consulté le )
- Musée de Marseille, Les belles de mai : Deux siècles de mode à Marseille : Collections textiles du Musée du Vieux-Marseille (XVIIIe – XIXe siècles), Marseille, Alors Hors Du Temps, , 187 p. (ISBN 978-2-9517932-1-7, lire en ligne), p. 35
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