Charles Schlumberger

Charles Schlumberger, né le à Mulhouse et mort le , est un ingénieur de la marine, paléontologue, zoologiste et géologue français.

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Biographie

Charles Schlumberger est le fils du banquier Charles Schlumberger (1798-1861) et d’Émilie Zuber (1805-1848)[1].

Il entre à polytechnique en 1845, puis élève du corps militaire des ingénieurs du génie maritime en 1847[2].

Il se marie à Rixheim en 1852 avec Mélanie Zuber (1834-1906)[3] et ont eu six enfants[4].

Nommé ingénieur de la marine, il est affecté à Toulon en 1849, puis à Nancy en 1855 où il s'occupe de l'approvisionnement en bois de marine.

Charles Schlumberger est en contact avec Paul Fliche, qui enseigne la botanique à l’École nationale des eaux et forêts de Nancy. Il communique l’unique spécimen original d’Enoplophthalmus schlumbergeri à Henri Émile Sauvage[5]. Il fait la connaissance d'Olry Terquem.

Il est nommé à Paris en 1879 et en 1881, il prend une retraite anticipée de son emploi d'ingénieur en chef de la marine et consacre son temps, comme chercheur bénévole, à la recherche au laboratoire de paléontologie du Muséum National d'Histoire Naturelle. Il se fait envoyer des sédiments de provenances diverses par des officiers de marine[6].

Vers 1882, Il commence sa collaboration avec Ernest Munier-Chalmas, avec qui il décrit le dimorphisme des foraminifères en 1883, notamment, ceux de l'ordre des miliolida . Il a également réalisé des études sur l'histoire évolutive des genres de foraminifera éteints : Orbitoides , Lepidocyclina et Miogypsina. Après la mort de Munier-Chalmas et pendant les dernières années de sa vie, il reprend ses études sur les miliolida.

Œuvres et publications

  • Note sur un foraminifère nouveau de la cote occidentale d'Afrique, 1890.
  • Révision des biloculines des grands fonds, 1891.
  • Note sur les foraminifères des mers arctiques russes, 1894.
  • La plastogamie dans les foraminifères, 1896.
  • Note sur le genre Miogypsina, 1900.
  • Troisième note sur les orbitoïdes, 1903[7].

en collaboration

Distinctions et reconnaissance

Décorations françaises

Décorations étrangéres

Eponymie

  • Enoplophthalmus schlumbergeri (Sauvage, 1880)[5].
  • Foraminifera Sigmoilopsis schlumbergeri ( Silvestri, 1904 )[9].
  • Quinqueloculina schlumbergeri ( Wiesner, 1923 )[10],[11].

Sociétés savantes et autres organismes

Bibliographie

 : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

  • Douville, H., « Charles Schlumberger, Notice nécrologique », Bulletin de la Société Géologique de France, 4e série, 6, pp.340-350, 1906.

Liens externes

Notes et références

  1. « Généalogie de Charles Sclumberger », sur Geneanet (consulté le )
  2. Notice de la Bibliothèque centrale de l'École Polytechnique
  3. Adolphe Dupuy, Bénédiction du mariage de M. Charles Schlumberger avec Mlle Mélanie Zuber, dans la chapelle de Rixheim, le samedi 17 avril 1852, (lire en ligne)
  4. Jean Koechlin, Tableaux généalogiques de la famille Koechlin, 1460-1914, (lire en ligne)
  5. Gaudant, Jean, « Présence d’un Osmeridae : Enoplophthalmus schlumbergeri Sauvage, 1880 dans l’Oligocène inférieur des environs de Céreste (Alpes-deHaute-Provence, France) », Publications Scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle, , p. 345-357 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Vénec-Peyré, Marie-Thérèse et Bartolini, Annachiara, « Histoire de la Collection de micropaléontologie du Muséum National d’Histoire Naturelle », Publications Scientifiques du Muséum national d’Histoire naturelle, (lire en ligne, consulté le ).
  7. Œuvres les plus connues de Charles Schlumberger WorldCat Identities
  8. « Cote LH/2481/1 », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. « Sigmoilopsis schlumbergeri (Silvestri, 1904) Foraminifera », sur www.foraminifera.eu (consulté le )
  10. « WoRMS - World Register of Marine Species - Quinqueloculina schlumbergeri (Wiesner, 1923) », sur www.marinespecies.org (consulté le )
  11. (en) « Biographical Etymology of Marine Organism Names », sur www.bemon.loven.gu.se (consulté le )
  12. « Bulletin de l'Association des dames françaises / Croix-rouge française », sur Gallica, (consulté le )
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