Charles Curtis
Charles Curtis, né le à Topeka (Kansas) et mort le à Washington, D.C., est un avocat et homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est vice-président des États-Unis entre 1929 et 1933 dans l'administration du président Herbert Hoover. Il est le premier et le seul à ce jour descendant d'Amérindiens à avoir atteint un tel poste.
Pour les articles homonymes, voir Charles Gordon Curtis, Charles W. Curtis et Curtis.
Charles Curtis | ||
Fonctions | ||
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31e vice-président des États-Unis | ||
– (4 ans) |
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Élection | 6 novembre 1928 | |
Président | Herbert Hoover | |
Gouvernement | Administration Hoover | |
Prédécesseur | Charles Dawes | |
Successeur | John Nance Garner | |
Sénateur des États-Unis | ||
– (13 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Circonscription | Kansas | |
Prédécesseur | Joseph L. Bristow (en) | |
Successeur | Henry Justin Allen (en) | |
– (6 ans, 1 mois et 3 jours) |
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Circonscription | Kansas | |
Prédécesseur | Alfred W. Benson (en) | |
Successeur | William H. Thompson (en) | |
Représentant des États-Unis | ||
– (13 ans, 10 mois et 24 jours) |
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Circonscription | 4e district du Kansas (1893-1899) 1er district du Kansas (1899-1907) |
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Prédécesseur | John G. Otis (en) (4e district) Case Broderick (en) (1er district) |
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Successeur | James Monroe Miller (en) (4e district) Daniel Read Anthony Jr. (en) (1er district) |
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Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Topeka (Kansas, États-Unis) | |
Date de décès | (à 76 ans) | |
Lieu de décès | Washington, D.C. (États-Unis) | |
Nationalité | Américaine | |
Parti politique | Parti républicain | |
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Vice-présidents des États-Unis | ||
Biographie
Il est le fils d'une mère amérindienne issue d'une tribu de Kaws et d'un père blanc. Après la mort de sa mère, Curtis déménage chez ses grands-parents maternels sur une réserve de la nation kaw, qui peine alors à nourrir les siens. Le , une centaine de guerriers cheyennes attaque la zone. Les Kaws se peignent le visage et enfourchent leurs chevaux. Des cris de guerre retentissent, des flèches volent. Un homme part quérir de l’aide auprès du gouverneur et parcourt près de cent kilomètres, à pieds, accompagné de Curtis, 8 ans, qui aimera plus tard raconter qu’il a fait le chemin tout seul. L’escarmouche se conclue sans blessés graves, mais les grands-parents paternels de Curtis demandent que leur petit fils viennent vivre avec eux, en ville, pour sa sécurité. C’est le tournant de sa courte existence. Puissante, la famille Curtis parvient à faire accepter « Indian Charley » parmi la société des blancs. Il apprend l’Anglais et, pour éviter le bizutage à l’école, oublie vite ses langues maternelles : le Kaw et le Français. Plus tard, il entreprend des études de droit et rejoint le barreau en 1881[1]. Avocat de profession exerçant à Topeka, il entame une carrière politique sous les couleurs du Parti républicain et se fait élire à sept reprises à la Chambre des représentants des États-Unis entre 1893 et 1907 dans le quatrième district congressionnel.
En 1898, il propose et fait adopter la loi qui porte son nom (Curtis Act) et qui étend le pouvoir du gouvernement fédéral sur les affaires indiennes. En 1907, il rejoint le Sénat des États-Unis où il ne siège que jusqu'en , n'ayant pas réussi à se faire réélire. Il est cependant en 1911 par intérim président pro tempore de l'assemblée après le compromis interpartisan trouvé à la suite de la démission de William P. Frye.
En , il réussit à se faire élire[2] de nouveau sénateur sur le second siège de l'État (classe 3) et siège de 1915 à 1929 après plusieurs réélections. Entre 1925 et 1929, il est par ailleurs chef de la majorité au Sénat. Cette même année, il devient le 31e vice-président des États-Unis après avoir été nommé sur le ticket républicain par Herbert Hoover.
En 1932, l'équipe fédérale exécutive sortante est battue par le démocrates menés par Franklin Delano Roosevelt.
Le 30 juillet 1932, il ouvre les Jeux Olympiques de Los Angeles.
Charles Curtis retourne à la vie civile et meurt à Washington, D.C. le . Il est enterré au cimetière de Topeka, dans le Kansas.
Notes et références
- Thomas Andrei, « À jamais le premier », Society,
- Il s'agissait des premières élections organisées après l'adoption du 17e amendement, qui exige que tous les sénateurs des États-Unis soient élus au suffrage populaire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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