Chapelle Saint-Roch (Nismes)

La chapelle Saint-Roch est un édifice religieux du XVIIe siècle, modifié au XIXe siècle[1] et classé[2] en 1979, situé dans l'ancienne commune de Nismes qui est devenue en 1977 une section de la commune de Viroinval, en Belgique.

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Situation et accès

La façade latérale sud-est de la chapelle est bordée par la rue de la Station ; l'adresse officielle de l'édifice est au numéro 4 de celle-ci, malgré le fait que soit depuis longtemps murée sur ce côté l'ancienne entrée, une porte à linteau droit dont on distingue encore la trace. On accède à l'édifice par un nouveau porche sur le côté sud-ouest  bordé par la rue Saint-Roch  dans l'axe de la nef, créé au XIXe siècle lors de l'édification d'une façade néo-classique surmontée d'un clocheton, qui fut probablement accompagnée d'un agrandissement de la nef[1],[3].

Histoire

La chapelle Saint-Roch à Nismes, dédiée à un saint légendaire invoqué contre la peste et les maladies contagieuses[1],[4], est située sur un terrain autrefois à l'écart du village  au nord et en direction de Dourbes  servant de cimetière pour les pestiférés[1],[4]. La chapelle fut construite en 1627 à l’initiative du curé de l'époque, Jean Noël, de nombreuses épidémies ravageant le pays à cette époque[1],[4].

Sa construction

La chapelle est construite en moellons de calcaire, d'anciennes pierres du château-fort de Nismes érigé sur le Mousty au XIIe siècle[4]. Plusieurs fois démoli et reconstruit comme beaucoup d'autres, ce château fut particulièrement détruit pendant la période bourguignonne entre 1400 et 1500, baptisé le siècle du malheur.

L’intérieur

À l'intérieur de la chapelle, est suspendu au plafond un très ancien crucifix provenant du sanctuaire médiéval du Mousty. Son origine remonte au XIIIe siècle[1],[3].

Saint-Roch

Saint-Roch majestueux dans sa posture connue dans le monde entier. Inséparable de son chien fidèle : ne dit-on pas « Saint-Roch et son chien nous montre sa blessure à la cuisse : le bubon de la peste, un vilain bouton »?. Il tient le long bâton du pèlerin terminé par une gourde et que l'on nomme le bourdon[3].

Notes et références

  1. « Lieux historiques - La chapelle Saint-Roch de Nismes - Viroinval », sur www.cirkwi.com (consulté le )
  2. http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_thema/index.php/dossier/view/BC_PAT/93090-CLT-0013-01
  3. « (titre d'article à préciser)[source insuffisante] », Enviroin, le journal des associations de Viroinval, no 48, septembre octobre novembre 2016, p. 22.
  4. Thierry Dewitte, « Le verger Sous-St-Roch », sur Issuu, (consulté le )

Bibliographie

  • Paul Blocteur, « La chapelle Saint-Roch à Nismes », Au pays des Rièzes et des Sarts - Annales d'histoire régionale, no 222, , p. 466-471.
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