Chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse de Villeneuve-de-la-Raho

La chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse de Villeneuve-de-la-Raho est ancienne église paroissiale aujourd'hui désaffectée, est un monument représentatif de l'architecture romane en Roussillon. Elle est sise en contrebas de la colline sur laquelle s'est édifié le village de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon, France),

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Chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse

Vue du côté est de l'édifice avec l'abside
Présentation
Nom local Sant Julià i Santa Basilissa
Culte édifice désaffecté
Dédicataire Saints Julien et Basilisse
Type chapelle
Rattachement Diocèse de Perpignan
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XXe siècle (restauration)
Style dominant Roman
Protection  Classé MH (1912)
Géographie
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Ville Villeneuve-de-la-Raho
Coordonnées 42° 38′ 02″ nord, 2° 55′ 18″ est
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France

Historique

Mentionnée pour la première fois, selon les sources, en 996[1] ou en 1149[2], la chapelle Saint-Julien-et-Sainte-Basilisse est un édifice roman datable du XIIe siècle.

Elle fut église paroissiale du village jusqu'au XVIIe siècle, siècle auquel fut édifiée une nouvelle église en haut de la colline. Désaffectée, la chapelle tomba peu à peu à l'abandon avant d'être rénovée ces dernières années[précision nécessaire].

La chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].

Description

Par le soin apporté à sa construction et à sa décoration, la chapelle Saint-Julien est un édifice représentatif de l'architecture romane roussillonnaise.

Il se remarque principalement par l'imbriquement « télescopique » de ses différentes parties, visible de l'extérieur : la nef unique, qui donne sur un chœur de dimensions plus modestes, se terminant lui-même sur une abside semi-circulaire. À l'intérieur, le chœur est encadré par deux arcs doubleaux reposant sur des colonnes engagées à chapiteaux.

Le chevet, bien que sévèrement altéré par de nombreux remaniements et reprises de maçonneries, présente encore une double série d'arcades aveugles superposées. La série inférieure reposait sur des pilastres alors que la série supérieure était soutenue par des colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. Quatre de ces chapiteaux subsistent, très abîmés par les intempéries.

De la porte monumentale qui s'ouvrait sur le mur sud, il ne reste que quelques vestiges[2],[4].

Galerie photographique

Notes et références

Bibliographie

  • Albert Cazes, Le Roussillon sacré, Perpignan, Imprimerie Catalane, coll. « Conflent », , 2e éd. (1re éd. 1976), 195 p., p. 39
  • Marcel Durliat, Roussillon Roman, Saint-Léger-Vauban, Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 7), , 321 p. (ISBN 2-7369-0027-8), p. 41
  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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