Chaloner Chute
Chaloner Chute, né à une date inconnue et mort le 14 avril 1659[1], est un homme politique et avocat anglais.
Pour les articles homonymes, voir Chaloner.
Chaloner Chute | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la Chambre des communes d'Angleterre | |
– (de facto) 14 avril 1659 (de jure) |
|
Monarque | aucun (Richard Cromwell est Lord Protecteur) |
Législature | Troisième parlement du Protectorat |
Prédécesseur | Thomas Widdrington |
Successeur | Lislebone Long |
Biographie | |
Date de décès | |
Nationalité | anglais |
Conjoint | Anne Skory, puis Dorothy North |
Enfants | un fils (Chaloner), deux filles |
Diplômé de | Middle Temple |
Biographie
À l'issue d'études de droit au Middle Temple, il est appelé au barreau. Il acquiert une solide réputation comme avocat, et en 1641 il est l'avocat du procureur général Edward Herbert, destitué par la Chambre des communes pour avoir, sur instruction du roi Charles Ier, poursuivi des députés auteurs de la Grande Remontrance contre le roi. Il défend également (sans succès) William Laud, l'archevêque de Cantorbéry, accusé de trahison par le Parlement[1].
Il est élu député du Middlesex pour le parlement de 1656, le deuxième parlement du Protectorat d'Oliver Cromwell. L'Angleterre à cette date est une république puritaine autoritaire, issue de la Première révolution anglaise. À l'instar d'une centaine d'autres élus, Chaloner Chute se voit interdit de siéger au parlement, n'étant pas jugé suffisamment pieux et tombant ainsi sous le coup de l'article 7 de l’Instrument de Gouvernement, la constitution du Protectorat. Élu une nouvelle fois député du Middlesex au parlement de 1659, il est cette fois autorisé à siéger, et est choisi pour présider la Chambre des communes. Il n'exerce toutefois cette présidence que du 27 janvier au 9 mars : En raison de sa santé déclinante, il est alors autorisé à s'absenter, et Lislebone Long le remplace temporairement. Il meurt le 14 avril.
Références
- (en) George Fisher, "Chute, Chaloner", Dictionary of National Biography, 1885-1900, vol. 10, p.348
Liens externes
- Portail de l’Angleterre
- Portail de la politique britannique
- Portail du XVIIe siècle