Challuy

Challuy est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Challuy

« Monument des Fusillés »
mémorial de la guerre de 1939-1945.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Nevers
Maire
Mandat
Fabrice Berger
2020-2026
Code postal 58000
Code commune 58051
Démographie
Gentilé Challuysien
Population
municipale
1 531 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 04″ nord, 3° 08′ 57″ est
Altitude Min. 169 m
Max. 277 m
Superficie 18,89 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nevers
(banlieue)
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nevers-3
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Challuy
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Challuy
Géolocalisation sur la carte : France
Challuy
Géolocalisation sur la carte : France
Challuy
Liens
Site web www.mairie-challuy.fr

    Géographie

    Challuy se trouve à 4,5 km au sud de Nevers, proche du canal latéral à la Loire.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Challuy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nevers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[4] et 59 069 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), terres arables (14,6 %), forêts (11,7 %), zones urbanisées (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    La commune de Challuy possède sur son territoire l'une des plus vieilles communes de la Nièvre, la commune d'Aglan (1791-1793).

    Héraldique

    Blason
    De sinople au sabot d'argent, garni d'or, posé sur une champagne fascée ondée d'azur et d'argent et surmonté de l'inscription "Challuy" en lettres cursives d'argent; au chef cousu d'azur chargé, dextre, d'une gerbe de blé d'or et, à senestre, d'une vache du même, accornée, onglée, colletée et clarinée d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Fabrice Berger EÉLV puis LREM Fonctionnaire catégorie B
    mars 2001 mars 2008 Daniel Rollet SE  
    avant 1995  ? Jacques Berthier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 1 531 habitants[Note 4], en augmentation de 0,66 % par rapport à 2013 (Nièvre : −4,36 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    394514489522596588640668767
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8719471 0121 0179841 0891 0381 0501 091
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0581 1011 1161 0751 1701 2321 2901 2881 286
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 3491 2861 2571 3241 2561 3471 5881 5921 596
    2013 2018 - - - - - - -
    1 5211 531-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14]. |recens-prem=2008 |nombr.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Château du Vernay

    Son historique remonte aux XVe/XVIe siècles, où il appartint à la branche cadette de Bourgoing, famille de robe qui reprit son rang dans les familles d'épée au milieu du XVIIe siècle. Le premier seigneur connu de Vernay fut Guillaume de Bourgoin (ou Bourgoing), conseiller au Parlement de Paris , qui fut désigné (avec Louis Rouillard), par les lettres patentes du 21 octobre 1534, comme commissaire du roi, pour la rédaction de la coutume du Nivernais. La duchesse de Nevers, Marie d'Albret voulut que dans son comté, il y eût coustume certaine, en exposa les faits à François Ier , lui demandant la permission de faire procéder à une rédaction et publication solennelle et définitive de cette coutume. (note 2). Après avoir ensuite appartenu à la famille Simonin, le château devint propriété de la famille de Prisye, qui posséda aussi les seigneuries de Curty-Drassy, de la Marche et de Froidefond. Par le jeu d'alliances entre cette famille et les familles de Chazelles et de Chabrol-Chaméane, il appartint au vicomte Antoine de Chabrol-Chaméane (fils aîné de Gaspard Claude François, comte de Chabrol, 1740-1816, député aux États généraux de 1789), né à Riom (Puy-de-Dôme), le 15 décembre 1770, mort au château du Vernay le 4 octobre 1859, maire de Nevers, conseiller général de la Nièvre, sous la Restauration, député en 1818, puis de 1822 à 1827 (note 3) le château est aujourd'hui propriété de la SNCF. Il comprend 4 terrains de tennis, piscines, parc privé et forêt. Par décision du préfet de la Nièvre, il a abrité à partir du 2 novembre 2016, pour une durée de 3 à 4 mois, une trentaine de migrants (adolescents mineurs en provenance de le jungle de Calais (note 4).


    Le sentier de l'Île aux Castors

    Conçu par les services de l'Eau de l'ADN (Agglomération De Nevers), ce sentier s'étend sur 1,5 km et annonce 40 minutes de marche pour le découvrir. Son départ se situe au niveau du champ de tir, près du Cercle cynophile, sur la commune de Challuy. Parmi la flore ligérienne très développée et diversifiée, on peut également y trouver la faune puisqu'on entend des animaux tout près de là, entre la Loire et le sentier. De multiples papillons y cohabitent. Étrangement, on passe également devant le « Monument des Fusillés », un mémorial de la guerre de 1939-1945. Le sentier se termine en revenant sur son départ, après avoir fait une boucle. Bien suivre les indications des poteaux en bois annoncés par l'image du castor.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    2/ M. Dupin : La coutume de Nivernais, accompagnée d'extraits du commentaire par Guy Coquille (Paris, Henri Plon, 1864) 3/ Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 4/ Fabrice Berger, maire de Challuy, vidéo diffusée le 30 octobre 2016, sur le site de la mairie, repris dans un article du 31 octobre 2016, par Valeurs actuelles

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Nevers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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