Chalivoy-Milon

Chalivoy-Milon est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Chalivoy-Milon

Église Saint-Éloi.
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes Le Dunois
Maire
Mandat
Laurence Janvier
2020-2026
Code postal 18130
Code commune 18045
Démographie
Population
municipale
424 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 37″ nord, 2° 42′ 23″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 249 m
Superficie 19,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dun-sur-Auron
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Chalivoy-Milon
Géolocalisation sur la carte : Cher
Chalivoy-Milon
Géolocalisation sur la carte : France
Chalivoy-Milon
Géolocalisation sur la carte : France
Chalivoy-Milon

    Géographie

    La commune fait partie du canton de Dun-sur-Auron, même après 2015[1],[2].

    Localisation

    Lantan
    Bussy
    Blet
    Cogny N
    O    Chalivoy-Milon    E
    S
    Thaumiers Bannegon Chaumont

    Urbanisme

    Typologie

    Chalivoy-Milon est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,6 %), prairies (24,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Ce petit village du centre de la France est connu depuis l'époque romaine (il subsiste des ruines dans le bois dit d'Acon). Il fut également un des hauts lieux de la résistance berrichonne lorsqu'une compagnie allemande fut détruite et capturée sur la route de Chaumont.

    Toponymie

    Le nom de chalivoy est d'origine inconnue. En revanche le terme milon provient du chevalier Milon qui donna son nom au village pour le récompenser du soutien et de l'accueil offerts par la population.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 juillet 2007 Patrick Deluzet PCF  
    mars 2008 mai 2020 Pierre Thigoulet[10]   Retraité agricole
    mai 2020 en cours Laurence Janvier[10],[11]   Employée civile ou agent de service de la fonction publique

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 424 habitants[Note 3], en diminution de 8,23 % par rapport à 2013 (Cher : −2,64 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    559575679621701748700758773
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    805829895917904946987938887
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    920932858701683641645665587
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    530471520504481461423443447
    2018 - - - - - - - -
    424--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Maison ancienne.
    • Le château d'Yssertieux : la première mention du site date du IXe siècle et les seigneurs de la Porte construisent le château fort au XIe siècle. Les quatre tours et la courtine dateraient du XIVe siècle, mais l'ensemble a été remanié à plusieurs reprises. La partie classée, qui date du XVe siècle, est la façade et la toiture du côté sud-sud-est[16].
    • Au lieu-dit Acon, une seigneurie est attestée dès 1179 sur le lieu d'une occupation gallo-romaine[17].
    • Église Saint-Sylvain, Saint-Éloi, Saint-Martin : en 1032 il est déjà fait mention de l'église Saint-Sylvain sous le patronage de l'abbaye bénédictine Saint-Sulpice de Bourges. L'église actuelle a été construite au milieu du XIIe siècle. C'est alors une église prieurale qui s'augmente peu après d'un clocher latéral. La sacristie actuelle, côté sud, date de 1837, et l'édification de voûtes d'ogives sur la nef de 1885. Elle est en calcaire, moellon et enduit, recouverte de tuiles plates. Elle est ornée de sculptures, de peintures et de vitraux[18].
    • De très anciennes maisons, comme celle-ci à escalier dans la tour dont la porte est armoriée.

    Personnalités liées à la commune

    Antoine Furetière, le célèbre lexicographe, auteur du Dictionnaire Universel, fut abbé de Chalivoy.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 26 septembre 2014).
    2. Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher.
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Notice no PA00096754, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    17. Notice no IA00120794, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. Notice no PA00096755, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Notice no IA00120885, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Liens externes

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