Chœur universitaire de Grenoble

Le Chœur universitaire de Grenoble (CUG) est un chœur amateur fondé en 1946 par Léon Guichard[1]. Il est à ce titre la plus ancienne des chorales universitaires de Grenoble.

Pour les articles homonymes, voir CUG.

Histoire et actualité

Historique

D’abord connue sous le nom de « chorale universitaire de Grenoble », l’association a participé pendant de nombreuses années à des échanges intenses et réalisé des concerts en France ainsi qu'à l’étranger. Ce fut notamment le cas à l’occasion de concours de chants internationaux, avec d’autres chorales européennes telles que la chorale de Gdansk [2] ou la chorale de Saint-Pétersbourg[3]. Sous la houlette de ses deux premiers chefs de chœur, Léon Guichard et Jean Giroud, la chorale a pu enregistrer des œuvres éditées par un label national qui lui ont valu des récompenses de prestige ainsi que des diffusions en radio[4].

Durant l 'année 1972-73, il apparaissait que le choeur n 'était plus en mesure de finaliser l 'intégrale de Poulenc ( impossiblité de réaliser la grande cantate pour double choeur, Figure Humaine), se posaient donc de graves questions quant aux orientations qu'il fallait donner à l 'ensemble, chorale de masse ou ensemble plus élitiste. C 'est ainsi que naquit l' Ensemble vocal universitaire qui continua quelque temps sous la direction de Jean Giroud, tandis que Anne Marie Ragot reprit le grand choeur. C 'est sous sa direction que la CUG aborda les grandes oeuvres d'oratorio, en collaboration notamment avec Bernard Têtu, et aussi avec l 'Ensemble instrumental de Grenoble sous la direction de Stéphane Cardon. En 1977 pour ses trente ans la CUG donnera l 'Orfeo de Monteverdi à la Maison de la culture de Grenoble sous la direction de Michel Corboz.

En 1991 deux sections furent ajoutées au chœur d'oratorio (formation pour chant classique), un chœur de femmes et un chœur gospel. C’est à cette occasion que l’association change de nom pour devenir « Les Chœurs des universités de Grenoble ». En 2000, le chœur gospel connu sous le nom de Rainbow Swingers devient une association indépendante qui prend le nom de "Ensemble Vocal des Universités de Grenoble" bien que le nom "Rainbow Swingers" soit resté dans l'usage courant.

Aujourd'hui seul le chœur d'oratorio subsiste sous le nom de « Chœur Universitaire de Grenoble ».

Actualité

Le chœur regroupe actuellement environ quatre-vingt-dix choristes, principalement étudiants ou employés de l’université, même s'il est ouvert à toute personne désirant pratiquer le chant choral. Les programmes musicaux sont travaillés tout au long de l’année scolaire universitaire, afin de permettre aux étudiants de participer pleinement à la préparation des programmes ainsi qu’à leurs représentations en concert. Sous l’impulsion de ses chefs, notamment Anass Ismat, le chœur a participé en 2013 au festival les détours de Babel [5]. Il prête aussi son concours à la formation de nouveaux chefs en Isère en accueillant régulièrement les élèves chefs de chœur pour des séances de direction[6].

Le répertoire travaillé est varié tout en restant classique, il va de la musique baroque (Bach, Vivaldi...) au répertoire plus contemporain du XXe siècle (Poulenc, Bartok...) en fonction des orientations des chefs de chœur.

Enregistrements et récompenses

En 1950 la chorale universitaire est arrivée deuxième au concours de Llangolen dans la catégorie « Chant folk »[7]. Ce concours international, organisé au pays de Galles depuis 1947, a acquis une réputation internationale et connu un développement important. Il accueille de nos jours des délégations de plus d’une cinquantaine de pays. Sous la direction de Jean Giroud, la chorale universitaire a enregistré deux disques publiés par le label Erato :

  • En 1968, est publié un disque intitulé "Musique chorale d’aujourd’hui"[8]. Ce disque comprenait un ensemble de pièces chorales d’auteurs contemporains français ou italiens.
  • En 1973, le disque "Poulenc : Motets et chansons polyphoniques"[9], paraît à l’occasion du dixième anniversaire de la disparition du compositeur. Il est distingué par l’Académie Charles Croz dans son palmarès de la même année[10].

Chefs de chœur

Depuis ses débuts, le chœur a été dirigé par douze chefs :

Œuvres travaillées, programmes, concerts et partenariats

Annexes

Partenaires

Depuis de nombreuses années, le chœur est soutenu financièrement par plusieurs collectivités publiques grenobloises sans qui il ne pourrait exister comme l'université Grenoble-Alpes ou le Conseil départemental de l'Isère.

Liens externes

Notes et références

  1. idref.fr, Léon Guichard
  2. La chorale universitaire de Grenoble et celle de Gdansk se sont notamment rencontrées à Turin, LLangolen au pays de Galles, en Pologne et à Grenoble. Source : Rouge et Noir, journal d’information de la maison de la culture de Grenoble, n°2, septembre 1968.
  3. Source : San Francisco lyric Chorus, plaquette du concert du 21 août 2010.
  4. Notamment un passage le 16 juillet 1974 sur la chaine Radio KPFA de Berkeley en Californie. Source : programme de juillet/août 1974 de la station.
  5. Source : http://www.detoursdebabel.fr/programmation/2013/evenements/concerts_montagnesacree
  6. Source : http://www.ledauphine.com/isere-sud/2012/04/11/une-formation-tres-appreciee-pour-les-chefs-de-choeur
  7. Résultat confirmé par le comité des archives du Llangolen Eisteddford.
  8. Musique chorale d’aujourd’hui, Chorale Universitaire de Grenoble, dir. Jean Giroud, Erato 703/91.
  9. Motets et chansons polyphoniques, Chorale et ensemble universitaires de Grenoble, dir. Jean Giraud, Erato 966/67.
  10. Information confirmée par Alain Fantapié, président actuel de l’académie (2014).
  11. Source : http://osug2.free.fr/R1_Evenement.html
  12. Source : http://www.fourviereunehistoire.fr/imprimersans08.php3?id_article=567&nom_site=Fourvi%C3%A8re%20une%20Histoire&url_site=http://www.fourviereunehistoire.fr.
  13. Source : http://assocmul.free.fr/chorale_MU_lyon.html.
  14. Source : Feuille d’avis de Neuchâtel du 15 mai 1955.
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