Châteauneuf-Villevieille

Châteauneuf-Villevieille est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Madonencs.

Pour les articles homonymes, voir Châteauneuf.

Châteauneuf-Villevieille

Le village.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Communauté de communes du pays des Paillons
Maire
Mandat
Edmond Mari
2020-2026
Code postal 06390
Code commune 06039
Démographie
Gentilé Madonencs
Population
municipale
932 hab. (2018 )
Densité 111 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 48′ 33″ nord, 7° 17′ 50″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 901 m
Superficie 8,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Contes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Châteauneuf-Villevieille
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Châteauneuf-Villevieille
Géolocalisation sur la carte : France
Châteauneuf-Villevieille
Géolocalisation sur la carte : France
Châteauneuf-Villevieille
Liens
Site web ttp://www.chateauneufvillevieille.fr/

    Jusqu'en 1911, la commune comprend les terroirs de Bendejun et de Cantaron.

    Par le décret du , Journal officiel du avec effet au , Châteauneuf devient Châteauneuf-de-Contes. La nouvelle appellation rappelle que la commune fait partie du canton de Contes.

    Par le décret du , Journal officiel du avec effet au 1er septembre 1992, Châteauneuf-de-Contes devient Châteauneuf-Villevieille.

    Géographie

    La commune est située dans l'arrière-pays niçois. Elle surplombe la vallée du Paillon, les communes de Tourrette-Levens et Contes. Le village actuel est situé en contrebas de l'ancien village médiéval, sur la route du col de Châteauneuf.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Châteauneuf-Villevieille est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[4] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (68,7 %), forêts (13,7 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Histoire

    Le village est fondé au Moyen Âge par des habitants de Contes qui cherchaient un site à l'abri de l'insécurité qui régnait à l'époque dans la vallée.

    Jean de Revest (?-1347), chevalier, juge d'Avignon (1314), juge-mage du Piémont (1322), juge des appels du royaume de Sicile (1331), lieutenant du sénéchal (1340), fut coseigneur de Châteauneuf-de-Contes, originaire de Nice puis habitant d'Aix. Il était issu d'une famille installée à Nice depuis le dernier quart du XIIIe siècle, avec Rostang de Revest[11]. En 1309-1310, il épousa Sybille Chabaud, dame de Châteauneuf, fille de noble Boniface Chabaud.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2013

    Bâtiment accueillant les bureaux de la mairie, 18 avenue de la Tour.

    En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[12] :

    • total des produits de fonctionnement : 527 000 , soit 302  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 428 000 , soit 489  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 188 000 , soit 215  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 116 000 , soit 133  par habitant ;
    • endettement : 150 000 , soit 171  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 13,18 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 14,90 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
    La mairie sur la place de la Madone.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1861 1870 Antoine Dalbera    
    1871 1877 Joseph Camous    
    1878 1884 Félix Bermond    
    1884 1890 Victor Dalbera    
    1890 1893 Auguste Carrara    
    1893 1896 Ludovic Bermond    
    1896 1904 Jean Dalbera    
    1905 1911 Baptistin Carrara    
    1911 1919 Louis Camous    
    1919 1925 Antoine Mari    
    1925 1929 Louis Camous    
    1929 1933 Georges Camous    
    1933 1946 Léon Brocard    
    1947 1967 Jean-Marie Bermond    
    1967 1989 Aimé Bermond    
    1989 1999 Michel Carlin DVD  
    1999[13] En cours Edmond Mari [[Sans Etiquette)] Cadre supérieur
    Président de la Communauté de Communes : Démission en Avril 2018

    Une élection municipale partielle eut lieu en 1967, à la suite de la démission de Jean-Marie Bermont, amenant à l'élection d'Aimé Bermond.

    Une élection municipale partielle eut lieu en 1999, à la suite d'une longue crise municipale et de la démission du conseil municipal, amenant à l'élection d'Edmond Mari.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2018, la commune comptait 932 habitants[Note 3], en augmentation de 4,02 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    9668531 0211 0731 2491 3401 3831 2981 252
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 2441 3211 2211 2111 1611 1741 1501 167351
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    286249222221214177206225260
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018 - -
    402571684822891922932--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    D’argent au château donjonné de gueules, accompagné de six fleurs de lys du même ordonnées en orle.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Venturini, Evolution, t.I, p.131
    12. Les comptes de la commune de Châteauneuf-Villevieille
    13. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Église dont la façade occidentale est inscrite sur l'inventaire supplémentaire par arrêté du 3 février 1928 », notice no PA00080702, base Mérimée, ministère français de la Culture
    19. Le patrimoine architectural et mobilier de Châteauneuf Villevieille : église paroissiale Sainte-Marie dite la Madone de Villevieille sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Françoise Thurel, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
    20. Inventaire des objets mobiliers de l’église Sainte-Marie-de-l' Assomption
    21. Châteauneuf-Villevieille, Site des Fournas
    22. Graffitis de la grotte 38 B Châteauneuf-Villevieille

    Voir aussi

    Bibliographie

    • J.-B. Martel, Histoire de Châteauneuf-de-Contes, Nice, Serre Editeur, Collection Les Régionales, volume 19, , 488 p. (ISBN 2-86410-117-3)
      Fac similé de l'édition de 1928. Monographie historique de la commune de Châteauneuf-de-Contes
    • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. 1 : Cantons Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 504 p. (ISBN 2-84234-071-X)
      Canton de Contes, Châteauneuf - Villevieille : p. 292 à 298.
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 305 Châteauneuf-de-Contes
    • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p. (ISBN 2-906700-09-6)
      Châteauneuf-de-Contes : Village fortifié abandonné depuis le XVIe siècle, pp. 264-265 ; photo couleur p. 174 et Carte n°14 Provence-Alpes-Côte d'azur
    • Une étude générale du bâti du village a été réalisé par des stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » dans le cadre des sessions de formations d'application, organisées par l'antenne du centre basée à Villars-sur-Var.

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail des Alpes-Maritimes
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.