Château de Montréal (Ain)

Le château de Montréal est un ancien château fort, du XIIIe siècle.

Château de Montréal
Période ou style Médiéval
Type Château fort
Début construction XIIIe siècle
Propriétaire initial Famille de Thoire
Destination initiale Résidence seigneuriale
Coordonnées 46° 11′ 10″ nord, 5° 34′ 02″ est
Pays France
Région historique Bugey
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Commune Montréal-la-Cluse
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : France

Situation

Les vestiges dominent la ville de Montréal-la-Cluse dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Histoire

Le château aurait été érigé en 1245[1] par Étienne II de Thoire-Villars (1235 – 1279) à proximité de la paroisse de Sénoches[2] sur un roc escarpé qu’il appela Montréal (Mons Regalis ; Mont Royal). Il resta au sein de la Maison de Thoire-Villars jusqu’en 1402. Humbert IV (1255 – 1301) entreprit de faire construire au pied du château une ville qui porta le même nom et à laquelle il concéda des franchises à tous ceux qui viendraient s’y établir (lettres patentes de 1287)[3]. Des remparts furent érigés entre 1317 et 1353[1].

En 1402, Philippe II de Bourgogne, dit « Philippe le Hardi », fit occuper Montréal ainsi que toutes les châteaux de la région (Arbent, Matafelon, Brion, forteresse de Beauvoir, Cerdon, etc.) à la suite du refus d’Humbert VII de lui rendre hommage pour certaines de ses possessions. Par acte daté du château de Trévoux, le 29 octobre 1402[4], Humbert VII dernier nom de Thoire-Villars se résolue ainsi à céder pour la somme de 100.000 florins d'or[4],[5],[6] toutes ses possessions à Amédée VIII, comte de Savoie. Ce dernier entra entièrement en possession de ses terres que le à la suite de négociations avec Philippe le Hardi. Des travaux de fortification firent de cette place "la ville capitale des possessions de montagne" des comtes puis ducs de Savoie. Ses successeurs conservèrent la seigneurie unie à leur domaine, jusqu'en 1523[réf. nécessaire].

Le , le duc Charles III céda Montréal, avec droit de rachat, à Laurent de Gorrevod ; cette clause fut rapidement appliquée. Le , Emmanuel-Philibert céda Montréal à Charles de la Chambre, baron de Meximieux, avec droit de rachat ; il céda ensuite en 1566 ce droit à Louis Oddinet, seigneur de Montfort qui l’appliqua le 02/07/1570 et put obtenir le 22/07/1570 le rang de comté à Montréal. Le , Louis Oddinet le légua à son neveu Georges de Mouxi, seigneur de Saint-Paul[réf. nécessaire].

Le château féodal est démantelé en 1602[1], puis complètement détruit en 1635[1],[7], par Antoine de Douglas[réf. nécessaire].

En 1622, Louis de la Chambre de Seyssel reprit le fief de Montréal qui fut aux mains de ses descendants jusqu’en 1720, année où il fut vendu à Bernard de Budé ; les héritiers de ce dernier le cédèrent, le , pour la somme de 60 000 livres[1], à Charles-Joseph, comte de Douglas, seigneur de Mépillat, Chiloup et Hautepierre, capitaine au régiment Royal-Écossais, sans descendance, dont le neveu, Louis Archambaud, comte de Douglas (1758-1842)[8],[9], est le dernier seigneur comte de Montréal.

Le château actuel et son parc, jouxtant le village de Montréal, ont été construits par Antoine de Douglas, Gouverneur des châteaux d'Arbent et villes de Dortan et Arbent en 1638, après son mariage avec Françoise de Rubat[réf. nécessaire]. Ce château fut victime d'un incendie quelques années avant la Révolution et il fut rebâti par Louis-Archambaud de Douglas dans le style Louis XVI. Ce château a été habité par la famille Douglas jusqu'en 2000, date à laquelle il a été cédé à la commune de Montréal-la-Cluse[10].

Description

Notes et références

Liens externes des références

  • Portail des châteaux de France
  • Portail de l’Ain
  • Portail du Bugey
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.