Château de Jumilhac
Le château de Jumilhac est implanté sur la commune de Jumilhac-le-Grand dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Il a été bâti du XIIIe au XVIIe siècle.
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Château de Jumilhac | ||||
Le château de Jumilhac. | ||||
Période ou style | Château-fort remanié à la Renaissance puis au XVIIe siècle | |||
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Début construction | XIIIe siècle | |||
Fin construction | XVIIe siècle | |||
Propriétaire initial | Antoine Chapelle, comte de Jumilhac | |||
Propriétaire actuel | Famille de La Tour du Pin Chambly de La Charce-Jumilhac | |||
Destination actuelle | Propriété privée | |||
Protection | Classé MH (1922, 1923, 1924) | |||
Site web | http://www.jumilhac.net/ | |||
Coordonnées | 45° 29′ 35″ nord, 1° 03′ 36″ est [1] | |||
Pays | France | |||
Région historique | Périgord | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Dordogne | |||
Commune | Jumilhac-le-Grand | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
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Ouvert à la visite, il fait l'objet de plusieurs protections au titre des monuments historiques.
Présentation
Le château de Jumilhac, propriété privée, se situe en Périgord vert, au nord-est du département de la Dordogne. Dominant d'une cinquantaine de mètres la confluence entre l'Isle et son affluent, le ruisseau du Ruchalait, il est implanté au sud-ouest du bourg de Jumilhac-le-Grand, une quinzaine de mètres au nord de l'église Saint-Pierre-ès-Liens.
C'est une propriété privée, ouverte à la visite[2].
Le château, en restauration permanente par son propriétaire, appartient aux Chapelle de Jumilhac depuis le XVIe siècle et désormais à leurs descendants directs : les de La Tour du Pin. Son parc est aménagé en jardins à la française.
Histoire
Le château actuel a été bâti aux XIIIe et XIVe siècles, remanié à la Renaissance et restructuré aux XVIIe et XVIIIe siècles sur l'emplacement d'un ancien château fort[3] connu dès le XIIe siècle[4]. Situé aux confins du Périgord et du Limousin, le fief dépendait des vicomtes de Limoges puis des seigneurs de la châtellenie d'Excideuil[4].
Antoine Chapelle, riche maître de forges de la région, épouse en 1579 l'héritière du lieu[4], Marguerite de Vars. En finançant largement le futur Henri IV dans sa quête du trône de France, il reçoit en reconnaissance des mains de celui-ci le titre de comte de Jumilhac en 1597[4].
En 1655, son petit-fils, François, voit ses terres érigées en marquisat[4].
Le château est classé au titre des monuments historiques en trois temps : le corps central, le ; l'aile droite, le ; l'aile gauche, le [5].
Architecture
La cour d'honneur du château, de forme trapézoïdale, est délimitée par son logis à l'ouest, deux ailes au nord et au sud et une muraille de courtine[3] à l'est, dans laquelle s'ouvre le portail d'accès au domaine. Les murs extérieurs de l'enceinte forment un octogone.
Ceint d'un chemin de ronde posé sur mâchicoulis[3] et ponctué de nombreuses fenêtres ou lucarnes de style Renaissance[4], le corps de logis est agrémenté de tours et de tourelles. Il est surmonté de toits d'ardoise, alternance de cônes et de pyramides, ornés d'épis de faîtage en plomb[4] aux allégories seigneuriales et alchimiques. Un balcon, vestige central d'une coursive de service, a été installé au XVIIe siècle sur la façade principale[4] afin de desservir par l'extérieur les appartements du premier étage nouvellement restructurés.
Les ailes nord et sud, reprenant les dépendances préexistantes du XVIIe siècle, se terminent par des pavillons d'angle, aménagés dans les anciennes tours de défense comme en témoignent encore chemin de ronde et mâchicoulis[3].
Des jardins à la française rénovés depuis 1994 par l'actuel marquis de Jumilhac donnent au sud-ouest, en bordure de l'église, au-dessus de l'Isle. S'appuyant sur une maquette de 1777, leur dessin reprend les concepts des jardins en terrasse Renaissance et les principes de Le Nôtre et évoquent l'or et l'alchimie, deux thématiques associées à l'histoire du site.
Au sud du château, l'église Saint-Pierre-ès-Liens, ancienne chapelle castrale entre les XIIIe et XVIIIe siècles, présente encore une litre funéraire aux armes de Jean-François Chapelle, marquis de Jumilhac, mort en 1693.
Un pigeonnier, ne dépendant plus du domaine, existe encore juste à l'entrée sud du bourg, au bord de la route départementale 78.
Décor de tournage
Le château a servi de décor lors du tournage du film, Le Pacte des loups en 2001[6], en 2010 lors de deux épisodes de la série télévisée Nicolas Le Floch intitulés La Larme de Varsovie et Le Grand veneur[7], puis en 2014, du téléfilm Richelieu, la Pourpre et le Sang[8].
Galerie de photos
L'aile sud. Les tourelles de l'angle ouest. Le pavillon d'angle nord. Le chapeau de marquis. L'une des nombreuses lucarnes. Trois épis de faîtage. Les jardins à la française. L'ancien pigeonnier.
Notes et références
- Coordonnées sur Géoportail
- Château de Jumilhac sur Best of Périgord, consulté le 23 juillet 2012.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, p. 146, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X)
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 214-215, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3)
- « Château de Jumilhac », notice no PA00082592, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 juillet 2012.
- Fiche technique de Le Pacte des loups sur le site Dordogne Cinéma, consulté le 30 juillet 2012.
- Liste des films tournés sur le site Dordogne Cinéma, consultée le 30 juillet 2012.
- Hervé Chassain, Richelieu le rouge, Sud Ouest édition Dordogne du 6 septembre 2013, p. 11.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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