Château Malromé
Le château (de) Malromé se situe sur la commune de Saint-André-du-Bois, dans le département français de la Gironde. Il était la demeure familiale du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.
Château de Malromé | |
![]() Le château Malromé | |
Type | Château viticole |
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Début construction | XVIe siècle |
Propriétaire initial | Étienne de Rostéguy de Lancre |
Destination initiale | Résidence |
Destination actuelle | Musée |
Site web | www.malrome.com |
Coordonnées | 44° 36′ 09″ nord, 0° 12′ 48″ ouest [1] |
Pays | ![]() |
Anciennes provinces de France | Guyenne |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Commune | Saint-André-du-Bois |
Historique
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Les premières traces du château et de son vignoble remontent au XVIe siècle avec la construction de la « maison noble de Taste » par Étienne de Rostéguy de Lancre, membre du Parlement de Bordeaux, seigneur de Saint-Macaire et de Rauzan.
Vers 1780 le château est transmis à Catherine de Forcade, veuve du baron de Malromé, qui lui donnera ce nom.
En 1847 il est transmis à Adolphe de Forcade Laroquette, président du Conseil d'État sous Napoléon III, et à son demi-frère, le maréchal Armand Jacques Leroy de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre, qui feront restaurer le château « d'après Viollet-le-Duc »[2].
En 1883, le domaine viticole, appartenant à la mort de son mari à Adélaïde de Forcade Laroquette, est acquis par la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec (1841-1930). Celle-ci est attirée par la proximité d'avec le château de Respide où sa cousine Cécile Bourlet de Saint-Aubin, épouse d'Ernest Pascal, réside. Dès cette acquisition, la comtesse de Toulouse-Lautrec, en gestionnaire avisée du domaine, fait replanter son vignoble en porte-greffes américains résistants au phylloxéra[3]. Son fils, le célèbre peintre Henri y effectuera de fréquents séjours et s'y plut, peint sans relâche et, pour se détendre, rame et tire à l'arc avec des engins envoyés par son père.[réf. nécessaire]
Il y termina son existence et y mourra le avant d'être inhumé au cimetière de Verdelais, où sa mère le rejoindra 29 ans plus tard.
Le vignoble
Le vignoble de Malromé couvre une superficie de quarante deux hectares, situés sur des coteaux argilo-graveleux. Ses vignes sont cultivées depuis cinq siècles.
Le nom de Malromé est homonyme de celui du ruisseau de Malromé et d'un lieu-dit situé à Saint-Jean-de-Duras, traversé par ce même ruisseau, qui pourrait avoir un lien avec une seigneurie de «Malleroumex», citée par Guy Aldonce Ier de Durfort comme voisine au levant de la sienne de Duras[4].
Notes et références
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps.
- « Histoire du château de Malromé », sur malrome.com (consulté le ).
- Sylvain Smague, Toulouse-Lautrec en vacances : Bassin d’Arcachon - Château de Malromé, Bordeaux, Editions L’Horizon Chimérique, , 279 p. (ISBN 978-2-9542604-1-9, présentation en ligne).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k34141d/f157.item
Voir aussi
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