Celtillos

Celtillos ou Celtill (Celtillus en latin), prestigieux et puissant chef du peuple arverne, est le père de Vercingétorix.

Pour le personnage romanesque, voir Celtill (personnage).

«[...] Vercingetorix, Celtilli filius, Arvernus, summae potentiae adulescens, cuius pater principatum Galliae totius obtinuerat et ob eam causam, quod regnum appetebat, ab ciuitate erat interfectus [...]»[1]

Selon César, il fut le Principat de la Gaule, peut-être un vergobret[2], magistrat suprême du peuple arverne au Ier siècle av. J.-C., organisé sous l'égide d'un gouvernement aristocratique proche de la magistrature élective romaine. Celtillos fut toutefois accusé de vouloir restaurer la royauté à son profit, raison pour laquelle les chefs arvernes le condamnèrent à être brûlé vif vers [1],[3],[4].

Il est possible que Gobannitio, frère de Celtillos et oncle de Vercingétorix, ait contribué à cette sentence[5] qui lui permettait d'accéder au pouvoir.

Notes et références

  1. César, La Guerre des Gaules, VII, 4, 1 :
    « (...) un jeune Arverne très puissant, Vercingétorix, fils de Celtillos, qui avait tenu le premier rang dans la Gaule, et que sa cité avait fait mourir parce qu'il visait à la royauté, assemble ses clients et les échauffe sans peine. [...]. »
  2. cf Cesar De Bello Gallico, I, 16, 5  : «[...] summo magistratui [...] quem uergobretum appellant Haedui, qui creaturannuus et uitae necisque in suos habet potestatem [...]» en français «[...] le magistrat suprême, que les Héduens appellent vergobret: il est nommé pour un an, et a droit de vie et de mort sur ses concitoyens [...]»
  3. Vercingétorix, âgé d'environ 7 ans, fut obligé d'assister au supplice de son père.
  4. cf Camille Jullian, Histoire de la Gaule, II, p.547: «Durant le siècle qui suivit le passage d’Hannibal (218-125), les Arvernes acquirent le principat de la Gaule entière, Celtique et Belgique ensemble.», et III, p. 132: «[Celtill] se trouva en tout cas assez puissant et assez habile pour s’imposer comme maître à tous les Arvernes et pour imposer à toute la Gaule le principat de sa nation
  5. cf De Bello Gallico, VII, 4, 1-4: «(...) Prohibetur ab Gobannitione, patruo suo, eliquisque principibus, qui hanc temptandam fortunam non existimabant ; expellitur ex oppido Gergouia ; non desistit tamen (...)» en français « Gobannitio, son oncle et les autres chefs, qui n’étaient pas de cet avis, l’empêchent d’agir ; on le chasse de Gergovie. Pourtant, il ne renonce pas (...) »
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