Catherine Jarrige

Catherine Jarrige ( - ), dite Catinon Menette, est une laïque, tertiaire dominicaine. C'est une bienheureuse catholique fêtée le 4 juillet[1].

Pour les articles homonymes, voir Sainte Catherine et Jarrige (homonymie).

Catinon Menette

Bannière processionnelle de la basilique Notre-Dame-des-Miracles de Mauriac représentant Catherine Jarrige.
Bienheureuse
Naissance 1754
Décès 1836 
Mauriac
Nationalité Française
Ordre religieux Tiers Ordre dominicain
Béatification 1996
Vénéré par l'Église catholique romaine
Fête 4 juillet
Saint patron Catherine de Sienne

Jeunesse

Catherine naquit le 4 octobre 1754 dans une famille pauvre de paysans du Cantal, où les parents et les sept enfants vivaient dans la même pièce. Très jeune, comme tous les enfants de son âge et de sa condition, elle allait travailler aux champs et à neuf ans, elle fut placée comme domestique dans une ferme voisine. On la disait gaie et espiègle.

C'est d'ailleurs à cet âge qu'elle fit sa première communion, épisode marquant de sa vie.

Elle avait treize ans quand sa mère mourut. Et à l'âge de vingt ans, elle partit pour Mauriac en compagnie de sa sœur Toinette, pour s'installer comme dentellière. Là, elle commença à s'occuper des pauvres et des malades de la ville.

Vocation et œuvres

Œuvres caritatives

Mauriac

À l'imitation de sa sainte patronne Catherine de Sienne, elle devint tertiaire dominicaine. Ces femmes prononçaient des vœux mais vivaient dans le monde, elles étaient appelées menettes (moniales). C'est ainsi que Catherine, dite Catinon, sera plus connue sous le nom de Catinon Menette que sous son patronyme.

Elle qui aimait tant danser la bourrée, elle y renonça, et dira, tandis qu'elle allait partout secourir les pauvres en leur annonçant l'Évangile :

« J'aimerais que les gens se confessent autant de fois que j'ai dansé la bourrée »

Toute sa vie, elle se dépensera pour subvenir aux besoins spirituels et matériels des nécessiteux, demandant l'aumône pour eux, insistant auprès des plus réticents, réveillant leur conscience. Toute dévouée aux plus humbles et aux plus pauvres, elle les soigne, leur procure nourriture et habillement, les aidant et les réconfortant tout au long de sa vie.

Pendant la Révolution

Catherine est la première à secourir les prêtres réfractaires.

Elle les cache, afin qu'ils puissent célébrer la Messe, leur procure de l'aide, risquant sa vie de multiples fois.

Lorsque l'abbé François Filiol fut condamné à mort, alors qu'il n'avait que 29 ans, elle l'accompagna jusqu'au pied de l'échafaud, malgré les risques énormes qu'elle prenait. Elle sera arrêtée à son tour, mais le tribunal révolutionnaire la relâchera.

Et une fois la tourmente révolutionnaire passée, elle continuera inlassablement son action, jusqu'à sa mort, en 1836. Une grande foule suivit ses obsèques, et sa popularité est restée très vive encore dans toute la région de Mauriac. Sa tombe au cimetière de Mauriac est toujours fleurie.

Béatification

Bibliographie

  • Bienheureuse Catherine Jarrige : une amie pour marcher vers le Christ, Catinon Menette 1754-1836 - Philippe Dupuy - Éditions du Signe - 1997
  • La Catinon-Menette - Abbé J-B Serres - 1864

Filmographie

  • 2017: Le Martyr de Bouval[3] film de Marie-Sophie Guering réalisé dans le Cantal

Sources et références

  • Osservatore Romano : 1996 n.45 p. 7 / n.48 p. 2-3 / n.49 p. 9-10
  • Documentation Catholique : 1997 n.1 p. 1-2
  1. Nominis : Bienheureuse Catherine Jarrige
  2. article du Père Venchi o.p., postulateur général de l'Ordre
  3. Le Martyr de Bouval Pleaux, « LE MARTYR DE BOUVAL Bande Annonce (2017) », (consulté le )

Liens externes

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