Cassaniouze

Cassaniouze est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cassaniouze

Panorama.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Aurillac
Intercommunalité Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne
Maire
Mandat
Michel Castanier
2020-2026
Code postal 15340
Code commune 15029
Démographie
Population
municipale
518 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 29″ nord, 2° 23′ 04″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 688 m
Superficie 35,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arpajon-sur-Cère
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Cassaniouze
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Cassaniouze
Géolocalisation sur la carte : France
Cassaniouze
Géolocalisation sur la carte : France
Cassaniouze

    Le village est situé sur le Méridien de Paris. Il fait partie de l'Aire d'attraction d'Aurillac.

    Le village a été reconstruit après un épisode de peste au siècle dernier un peu plus au nord et en hauteur.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Cassaniouze est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), zones agricoles hétérogènes (35 %), prairies (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le toponyme Cassaniouze est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[8].

    Histoire

    La commune a la particularité d'avoir compté au XIXe siècle une communauté de croyants appelés "les enfarinés de Cassaniouze", appartenant à la Petite Église. Les derniers adeptes de cette église schismatique refusant le concordat n'ont réintégré qu'en 1911 l'Église catholique apostolique et romaine, c'est-à-dire après l'adoption des lois de séparation de l'Église et de l'État abolissant en 1905 le concordat de 1801[9].

    Elle a accueilli en 1943-44 quelques dizaines d'enfants de villes comme Marseille pour les mettre à l'abri des bombardements alliés qui visaient à libérer le pays, mais mettaient en péril la vie des habitants. Le 27 mai 1944, Marseille a ainsi été atteinte par un bombardement d'une grande violence qui tua plusieurs milliers de personnes. En accueillant les "petits Marseillais", Cassaniouze préserva leur vie.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 10 août 2020)
    Michel Castanier PRG Retraité

    Divers

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 518 habitants[Note 3], en diminution de 1,15 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6679331 5701 6521 8151 8571 4111 6411 599
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6041 4651 5061 5301 5501 4471 4511 3951 473
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3971 3181 2161 1271 1331 0361 003986945
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    907809719684587547526511534
    2018 - - - - - - - -
    518--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Henriette Walter, L'aventure des mots français venus d'ailleurs, Robert Laffont, p. 44
    9. http://archives.cantal.fr/?id=436
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Abbé Sabarthès, « La commanderie de Narbonne: Ordre de Malte », Mémoires de la Société des arts et des sciences de Carcassonne, t. VII, 1894-1895, lire en ligne sur Gallica
    15. P. Cassagnes, « Hôpital Saint-Jean dans la région de Saint-Parthem », Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron: 1894-1899, t. XV, , p. 113-114, lire en ligne sur Gallica
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