Carlos Alvarado (politique, 1980)
Carlos Andrés Alvarado Quesada, né le 14 janvier 1980 à San José, est un écrivain, journaliste, politologue et homme d'État costaricien.
Carlos Alvarado | |
Carlos Alvarado en janvier 2018. | |
Fonctions | |
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Président de la République du Costa Rica | |
En fonction depuis le (3 ans, 4 mois et 2 jours) |
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Élection | 1er avril 2018 |
Vice-président | Epsy Campbell Barr Marvin Rodríguez Cordero |
Prédécesseur | Luis Guillermo Solís |
Ministre du Travail et de la Sécurité sociale | |
– (9 mois et 21 jours) |
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Président | Luis Guillermo Solís |
Prédécesseur | Víctor Morales Mora |
Successeur | Alfredo Hasbum Camacho |
Biographie | |
Nom de naissance | Carlos Andrés Alvarado Quesada |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | San José (Costa Rica) |
Nationalité | costaricienne |
Parti politique | Parti d'action citoyenne |
Diplômé de | université du Costa Rica université du Sussex |
Profession | écrivain journaliste politologue |
Religion | catholicisme |
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Présidents de la République du Costa Rica | |
Ancien ministre du Travail et de la Sécurité sociale, il est diplômé en communication, titulaire d'un master en sciences politiques de l'université du Costa Rica et d'un master en développement de l'université du Sussex. Il est le candidat du Parti d'action citoyenne à l'élection présidentielle de 2018 qu'il remporte au second tour avec 60,7 % des voix[1] face à Fabricio Alvarado du parti Restauration nationale.
Alors que le mariage homosexuel devient un thème important de la campagne présidentielle, Carlos Alvarado prend position en faveur de sa légalisation, au contraire de son adversaire de droite, Fabricio Alvarado[2]. Il promet par ailleurs de renforcer le rôle de l’État dans le cadre de politiques néolibérales présentées comme modérées. Il prend soin de prendre ses distances avec l’exécutif sortant, issus de la mème formation politique que lui mais impliqué dans des affaires de trafic d’influence[3].
Il fait adopter en une loi prévoyant notamment l'augmentation des impôts et la réduction des salaires des employés du secteur public, qu'il justifie par la mauvaise situation économique du pays. Cette loi contribue à son impopularité[4]. Il se heurte alors à la plus grande grève générale depuis vingt ans[5].
Références
- Costa Rica : les chantiers qui attendent le nouveau président, Le Monde, 1er avril 2018.
- « Costa Rica : le candidat pro-mariage gay élu président », leparisien.fr, 2 avril 2018.
- « Costa Rica L’ancien ministre du Travail Carlos Alvarado élu président », sur L'Humanité,
- « Congreso de Costa Rica aprueba reforma fiscal », Telesur, telesur (lire en ligne, consulté le )
- « Costa Rica. Grève marathon contre une réforme fiscale », sur L'Humanité,