Carbonia
Carbonia est une ville italienne d'environ 28 600 habitants, chef-lieu de la nouvelle province du Sud-Sardaigne en Sardaigne.
Carbonia | |
Nom sarde | Carbònia ou Crabònia |
---|---|
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Sardaigne |
Province | Sardaigne du Sud |
Code postal | 09013 |
Code ISTAT | 107003 |
Code cadastral | B745 |
Préfixe tel. | 0781 |
Démographie | |
Gentilé | carboniensi |
Population | 28 612 hab. (30-06-2016[1]) |
Densité | 196 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 39° 10′ 00″ nord, 8° 31′ 19″ est |
Altitude | Min. 111 m Max. 111 m |
Superficie | 14 563 ha = 145,63 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Ponziano |
Localisation | |
Localisation dans la province de Sardaigne du Sud. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Géographie
Hameaux
Bacu Abis, Barbusi, Corongiu, Cortoghiana, Flumentepido, Serbariu, Sirri
Communes limitrophes
Gonnesa, Iglesias, Narcao, Perdaxius, Portoscuso, San Giovanni Suergiu, Tratalias
Histoire
Se trouvant dans une zone connue pour ses mines depuis l'Antiquité (le Sulcis), on y découvrit seulement en 1936 un bassin minier de charbon, sur le site Sirai-Serbariu, d'une grande importance stratégique. L'afflux de la main-d'œuvre provoqua la création d'une nouvelle ville ouvrière près des mines et du port de Sant'Antioco par où devait transiter le charbon extrait.
La nouvelle ville, baptisée'Carbonia (de carbone, charbon en italien) fut construite en peu de temps et inaugurée par Benito Mussolini le . D'un point de vue architectural, elle est assez caractéristique des villes fascistes.
Après avoir eu jusqu'à 60 000 h. après la Seconde Guerre mondiale, la ville n'en compte plus que la moitié, ce qui constitue le plus grand exode urbain en Italie.
Administration
Évolution démographique
Habitants recensés
Personnalités
- Alessandro De Roma (1970-), écrivain italien, est né à Carbonia.