Camila Vallejo
Camila Antonia Amaranta Vallejo Dowling /kaˈmila anˈtonja amaˈɾanta βaˈʝexo ˈdaʊlɪŋ/ (Santiago du Chili, ) est une étudiante et militante politique chilienne, militante des Jeunesses communistes du Chili, l'association de jeunesse du Parti communiste du Chili.
Camila Vallejo | |
![]() Camila Vallejo en 2014 | |
Fonctions | |
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Vice-présidente de la Fédération des Étudiants des Universités du Chili | |
Élection | [1] |
Président | Gabriel Boric Font |
Prédécesseur | Francisco Figueroa Cerda |
Présidente de la Fédération des Étudiants des Universités du Chili | |
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Prédécesseur | Julio Sarmiento Machado |
Successeur | Scarlett Mac-Ginty (s) |
Membre du Comité Central des Jeunesses communistes du Chili[2] | |
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Députée | |
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Biographie | |
Nom de naissance | Camila Antonia Amaranta Vallejo Dowling |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Santiago ![]() |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Jeunesses communistes du Chili |
Diplômé de | Université du Chili |
Profession | Étudiante, diplômée de géographie |
Religion | Agnostique |
Biographie

Camila Vallejo occupe la présidence de la Fédération des Étudiants des Universités du Chili (FECh) durant un an, la deuxième femme à occuper cette position après Marisol Prado, qui fut présidente de 1997 à 1998[3]. Elle s'est présentée pour un second mandat en décembre 2011 mais a été battue par Gabriel Boric le 7 décembre 2011. À cette date, elle est devenue vice-présidente de la FECh [4]
Elle prend de l'importance sur les scènes nationale et internationale[5] comme l'une des principaux dirigeants du mouvement étudiant[6] qui a organisé de grandes mobilisations et protestations au Chili depuis juin 2011. Ces mouvements ont pour but d'obtenir la réforme du système éducatif chilien, en exerçant une forte pression sur la présidence chilienne de Sebastián Piñera. Cependant, sa représentativité de la jeunesse étudiante chilienne est contestée par les étudiants mobilisés. Les discours aux intonations communistes de Camila sont loin de faire l’unanimité, malgré le fait que son message pour une éducation gratuite et de qualité soit un point d'accord entre tous les manifestants.
Lors des élections parlementaires de novembre 2013, Camila Vallejo est élue députée de la circonscription de la Florida dans la banlieue de Santiago. Elle a été élue avec 43 % des voix[7], sous les couleurs du Parti communiste du Chili.
En 2019, elle défend un projet de loi visant à réduire la semaine de travail de 45 heures à 40 heures[8]. Elle s'engage aussi en faveur de la légalisation de l'avortement[9].
Références
- (es)(en) La Tercera, « Boric tras vencer en elecciones Fech: "Los adversarios no están en la universidad, están en el gobierno y el parlamento" »
- (es)The Clinic, « Juventudes Comunistas ascienden a líderes estudiantiles al comité central »
- (es) Aldea, Sofía, « Militante comunista Camila Vallejo es la nueva presidenta FECh », La Nación, (consulté le )
- (en) « carnetsduchili.wordpress.com »
- (es)Metro International, « La linda presidenta de la Fech llama la atención de las agencias internacionales »
- (en) Amélie Gautier, « Chili : l'étudiante qui fait trembler le gouvernement », TF1 News,
- (fr)Ségolène Allemandou, France 24, « Les étudiants chiliens portent le combat de la rue au Congrès »
- « Camila Vallejo et Karol Cariola. Pour travailler moins au Chili », sur L'Humanité,
- Rosa Moussaoui, « Chili. La criminalisation de l’IVG, un legs de la dictature », sur L'Humanité,
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Traduction de son discours du 19 octobre 2011
- Blogue personnel
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