Caius Julius Alexion

Caius Julius Alexion (en grec ancien : Γάϊος Ἰούλιος Ἀλεξίωνος) est le père du constructeur du mausolée d'Émèse, connu par une inscription grecque « qu'on affirme avoir appartenu au monument »[1] et la copie de celle-ci par le docteur Skender Effendi, qui ont été reproduites par William Henry Waddington (ci-après avec les caractères Ε, Ξ et Ω) :

ΓΑΙΟϹΙΟΥΛΙΟϹ
ΦΑΒΙΑϹΑΜϹΙΓΕ
ΡΑΜΟϹΟΚΑΙϹΕΙΛ
ΑϹΓΑΙΟΥΙΟΥΛΙΟΥ
ΑΛΕΞΙΩΝΟϹΥΙΟϹ
ΖΩΝΕΠΟΙΗϹΕΝ
ΑΥΤΩΚΑΙΤΟΙϹΙΛ
  ΟΙϹΕΤΟΥϹϞΤ[2]
Γάϊος Ἰούλιος, Φαβίᾳ, Σαμσιγέραμος ὁ καὶ Σεί[λ]ας, Γαΐου Ἰουλίου Ἀλεξίωνος υἱός, ζῶν ἐποίησεν [ἑ]αυτῷ καὶ τοῖς ἰ[δί]οις, ἔτους ϟτʹ[3]

Carlos Chad a donné la traduction suivante de l'inscription reconstituée par William Henry Waddington : « Caius Julius Sampsigéram, de la tribu Fabia, dit Seilas, fils de Caius Julius Alexion, a construit de son vivant ce tombeau, pour lui-même et les siens, l'an 390 [des Séleucides] », c'est-à-dire en « 78-79 de notre ère »[4].

Caius Julius Alexion pourrait, selon Carlos Chad, avoir été « le chaînon manquant » entre le dernier roi d'Émèse, Sohème, de la dynastie des Sampsigéramides, et le constructeur du mausolée d'Émèse[4], « dont la citoyenneté romaine, attestée par ses tria nomina, milite fortement en faveur de son appartenance à la famille royale », d'après Maurice Sartre[5]. « Or aucune allusion n'est faite à cette parenté royale, ce qui s'explique au mieux si la dynastie a été privée de son royaume peu auparavant », et celui-ci annexé, très probablement entre 72 et la date de la construction du mausolée, à la province de Syrie[5].

Références

  1. M. Jullien, p. 186.
  2. W. H. Waddington, no 2567 (texte).
  3. W. H. Waddington, no 2567 (explication).
  4. Carlos Chad, p. 92.
  5. Maurice Sartre.

Sources

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