Caatinga

La caatinga est une écorégion terrestre du WWF appartenant au biome des déserts et brousses xériques de l'écozone néotropicale.

Caatinga
Écorégion terrestre - Code NT1304[1]
La caatinga dans le Pernambouc.
Classification
Écozone : Néotropique
Biome : Déserts et terres arbustives xériques
Géographie et climat
Superficie[2] :
731 320 km2
min.max.
Altitude[2] :m1 734 m
Température[2] :18 °C30 °C
Précipitations[2] :mm350 mm
Écologie
Espèces végétales[3] :
1 500
Oiseaux[4] :
320
Mammifères[4] :
158
Squamates[4] :
175
Espèces endémiques[4] :
41
Conservation
Statut[4] :
Vulnérable
Aires protégées[5] :
1,9 %
Anthropisation[5] :
48,3 %
Espèces menacées[5] :
29
Ressources web :

Localisation

La caatinga est un type particulier de végétation et un écosystème ayant ce type de végétation, situé dans le nord-est du Brésil.

La caatinga est une forêt épineuse, qui consiste essentiellement en petits arbres épineux qui ne vivent que de manière saisonnière. Cactus, buissons épineux, et herbes adaptées à l'aridité constituent le manteau végétal. Bien des plantes poussent, fleurissent et meurent seulement durant la brève saison pluvieuse.

Le nom caatinga est issu de la langue tupi et signifie « forêt blanche » ou « végétation blanche » (de caa, « forêt », « végétation » et tinga, « blanc »).

Situation

La caatinga durant la saison des pluies.

La caatinga s'étend sur 731 320 km2, soit 8,6 % du territoire brésilien.

Elle couvre la portion nord-est du Brésil. Elle est située approximativement entre les 3e et 17e méridiens ouest, s'étendant sur huit États du Brésil, près de la côte atlantique : Piauí, Ceará, Rio Grande do Norte, Paraíba, Pernambouc, Alagoas, Sergipe, Bahia, ainsi que certaines zones du Minas Gerais. Cependant dans la moitié sud de la caatinga, on trouve des portions de forêt tropicale humide.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  3. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  4. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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