Brut (chronique)

Les Brut sont un genre littéraire[1] médiéval né au XIIe siècle[1] à la suite du succès[1] de l’Historia regum Britanniae[2], l’œuvre de Geoffroy de Monmouth[1], achevée en [2]. Les Brut consistent en des chroniques[1]. Ils doivent leur nom[1] à Brutus. Le plus ancien Brut connu est un Brut gallois : le Brut y Brenhinedd (en)[1].

Pour les articles homonymes, voir Brut.

D'anciennes chroniques bretonnes et anglaises sont ainsi nommées, soit en souvenir d'un prétendu Brutus, petit-fils du héros troyen Énée, regardé comme le premier roi de l’île de Bretagne, soit du mot Brud, « bruit, rumeur », et par la suite « récit, annales ». On connaît surtout le Roman de Brut de Wace et celui de Layamon (publié à Londres en 1847) qui en est une paraphrase.

Brutus serait, d'après ladite légende, le fondateur de la ville de Londres et aurait donné naissance à la lignée de rois britanniques, dont le roi Arthur.

Le Brut en prose

Le Brut en prose est un ensemble de chroniques sur l’histoire de l'Angleterre[3]. Sa source est une chronique d’origine anglo-normande, en partie légendaire, de l’histoire de l'Angleterre, qui consiste en compilation réalisée après à partir de divers textes dont l’Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth[3]. De nombreux manuscrits comportent des continuations jusqu’à l’année [3]. Deux versions du Brut sont connues : une brève et une longue[3]. Certains érudits classent les très nombreux manuscrits connus  170 environ  en quatre catégories, à savoir : la version commune qui est la plus ancienne, l’étendue, l’abrégée et les textes particuliers[3].

L’Estoire de Brutus

L’Estoire de Brutus L’Histoire de Brutus ») est une traduction française du Brut en prose[3],[4].

The Chronicles of England

Vers , la version longue anglo-normande du Brut, complétée par de nombreuses continuations, est traduite en moyen anglais. En , William Caxton la publie, pour la première fois, sous le titre The Chronicles of England (« Les Chroniques d'Angleterre »)[3].

Notes et références

  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.
  1. Alamichel 2006, p. 81.
  2. Alamichel 2006, p. 80.
  3. Brut (prose) (notice BnF no FRBNF15067900) [consulté le 29 octobre 2016].
  4. Géraldine Vesseyre (édition critique par), L’Estoire de Brutus : la plus ancienne traduction en prose française de l’Historia regum Britannie de Geoffroy de Monmouth (extrait de la thèse de doctorat en études médiévales soutenue en à l’université Paris-IV – Paris-Sorbonne, sous le titre de Translater Geoffroy de Monmouth : trois traductions en prose française de l’Historia regum Britannie, XIII-XVe siècle), Paris, Classiques Garnier, coll. « Textes littéraires du Moyen Âge / Translations romanes » (no 33 / 1), , 1re éd., 541 p., 23 (ISBN 978-2-8124-3246-0, notice BnF no FRBNF44510465).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

  • Portail du monde celtique
  • Portail de la légende arthurienne
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.