Bruno Baum

Bruno Baum, né le à Berlin et mort le à Potsdam, est un communiste allemand, engagé dans la résistance au nazisme et survivant du camp de concentration d’Auschwitz en Pologne.

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Biographie

Bruno Baum est fils d'un tailleur juif allemand. De 1916 à 1924, il étudie à l'école primaire et secondaire à Berlin. En 1928 il suit un apprentissage d'électricien. Il exerce cette profession de 1929 à 1930. Il devient membre de l'Association des métallurgistes allemands et entre en 1926 à la Ligue des jeunes communistes d'Allemagne. En 1927, il devient membre du KPD. En 1929, il adhère à l'Union des combattants du Front rouge (Roter Frontkämpferbund). Il est emprisonné à plusieurs reprises. De 1933 et 1934, il travaille chez Siemens. En 1934, il étudie à l'École internationale Lénine à Moscou.

Le 4 décembre 1935, Bruno Baum est arrêté avec Erich Honecker et Edwin Lautenbach et passe 18 mois en détention à la prison de Plötzensee. En juin 1937, il est condamné à 13 ans de prison pour « complot en vue de commettre une haute trahison » par la Cour populaire. De 1937 à 1943, il est emprisonné dans le pénitencier de Brandenburg-Görden et plus tard il est transféré à Auschwitz.

Au camp principal d'Auschwitz, il travaille comme électricien et a une relative liberté de mouvement. À partir d'août 1944, il remplace Ernst Burger, qui prépare son évasion, à la direction politique du Kampfgruppe Auschwitz (Groupe de combat d'Auschwitz). Cette organisation de résistance entretient des relations avec d'autres Kommandos de travail, pour collecter des informations[1].

Le 18 janvier 1945, le camp de concentration d'Auschwitz est évacué et Baum subit la marche de la mort jusqu'au camp de concentration de Mauthausen. Le 5 mai 1945, il est libéré par l'armée américaine.

De 1945 à 1949, il est secrétaire au ministère de la culture et de l'éducation en République démocratique allemande. De 1946 à 1951, il est membre de la direction nationale du SED à Berlin. En 1957, il est député de la Chambre du peuple (jusqu'en 1963) et, en 1958, membre du Comité central du SED.

Bibliographie

  • (de) Es geht um unsere Kinder. Berlin 1947.
  • (de) Unser Plan zur Gesundung Berlins. Der Berliner Zweijahresplan. Berlin 1948.
  • (de) Schafft Ordnung in Berlin. Der Weg zur Normalisierung der Wirtschaft. Berlin 1948.
  • (de) Widerstand in Auschwitz. Bericht der internationalen antifaschischen Lagerleitung. 1. Aufl.: VVN-Verlag, Potsdam 1949 (55 Seiten; Frontispiz: Josef Cyrankiewicz)[2].
    • Erw. Neuausgabe, gleicher Ober-Titel: (genannt 1. Aufl.) Kongress, Berlin 1957 (108 & 4 S.); 2. bearb. Aufl. ebd. 1962 (110 S.)[3]
  • (de) Die Aufgaben der Partei bei der Durchführung der Gewerkschaftswahlen und der Ausarbeitung des VEB-Planes. Berlin 1952.
  • (de) Friedliche Verständigung sichert den Arbeitsplatz. Berlin 1953.
  • (de) Die letzten Tage von Mauthausen. Berlin 1965.

Liens externes

Notes et références

  1. Henryk Świebocki: Die „Kampfgruppe Auschwitz“. In: Wacław Długoborski, Franciszek Piper (Hrsg.): Auschwitz 1940–1945. Studien zur Geschichte des Konzentrations- und Vernichtungslagers Auschwitz, Oswiecim 1999, III. Band Widerstand, p. 155 et s.
  2. Nachweis in folgenden Bibliotheken: Gedenkstätte und Museum Sachsenhausen; Anne-Frank-Shoah-Bibliothek Leipzig; Gedenkstätte Deutscher Widerstand
  3. Die Neuausgabe enthält bis S. 64 eine neue, allgemeine Darstellung, insbesondere über die Mitwirkung von Industriellen (genannt „Monopole“ usw.) und Ärzten an den Auschwitz-Verbrechen. Ab S. 65 folgt ein Kapitel „Widerstand in Auschwitz“, eine variierte Version der 1949er Auflage. Der Untertitel wurde weggelassen. Diese Ausgabe ist mit Fotos aus Auschwitz illustriert.
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