Brossainc
Brossainc est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Brossainc | |||||
Entrée du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône | ||||
Intercommunalité | Annonay Rhône Agglo | ||||
Maire Mandat |
Christian Massola 2020-2026 |
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Code postal | 07340 | ||||
Code commune | 07044 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
269 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 52″ nord, 4° 40′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 363 m Max. 753 m |
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Superficie | 4,38 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Annonay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sarras | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Les habitants sont les Brossaincais ou les Brossinois.
Géographie
Elle étend ses 4 km2 au nord-ouest d'une crête qui la sépare de Vinzieux. Son territoire s'allonge dans une direction allant du sud-ouest au nord-est, parallèlement à la commune de Saint-Jacques-d'Atticieux qui lui fait face sur la crête suivante. Les deux communes étaient d'ailleurs réunies en 1790 sous le nom de Saint-Jacques de Broussenc[1]. Elles se partagent maintenant la plaine, de part et d'autre du ruisseau qui leur sert de limite. Du côté de Brossainc, l'habitat s'est réparti en une succession de hameaux, installés à la limite des reliefs boisés et de l'espace cultivable.
Communes limitrophes
Saint-Jacques-d'Atticieux | ||||
N | Vinzieux | |||
O Brossainc E | ||||
S | ||||
Savas |
Urbanisme
Typologie
Brossainc est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annonay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
C'est l'habitat le plus central qui a accueilli une église en 1697, agrandie de la nef actuelle en 1852.
Un même bâtiment a servi d'école et de mairie, mais cette dernière est maintenant installée dans l'ancienne cure, à côté de l'église. Le village a eu une école privée, mais c'est l'école publique qui a pu maintenir une classe unique, avec garderie et cantine, en regroupement avec Saint-Jacques-d'Atticieux.
Une salle des fêtes et un terrain de loisirs ont été aménagés. Ils sont utilisés pour les fêtes locales ou loués à des groupes extérieurs[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,4 %), prairies (40,6 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2018, la commune comptait 269 habitants[Note 3], en augmentation de 12,08 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En école avec Saint-Jacques
En 1997, la présence d'une école à Brossainc a été sauvée par un « regroupement pédagogique » avec Saint-Jacques-d'Atticieux. Les deux communes se sont partagé les élèves : les plus jeunes à Saint-Jacques, avec deux classes, les plus âgés à Brossainc. Un car fait la navette matin et soir entre les deux communes, et à midi aussi pour la cantine qui a été créée à Brossainc. En 2015 la classe de Brossainc a rassemblé quatorze élèves en CE2, CM1 et CM2. Des sorties sont organisées régulièrement à la piscine d'Annonay, de temps en temps avec les classes de Saint-Jacques, avec l'aide d'une amicale laïque commune[7].
Vie collective
Les nouveaux habitants s'intègrent généralement bien aux familles plus anciennes. Certains ont aussi intégré le conseil municipal.
Trois associations se sont formées à Brossainc : anciens, chasseurs et bibliothèque.
Les chasseurs, au nombre d'une vingtaine, chassent surtout le chevreuil et le sanglier, en battue. Le petit gibier (lapins, lièvres, perdrix…) est devenu plus rare. Une membre féminine de l'équipe pratique aussi la chasse à l'arc.
Au hameau de Mantelin, depuis les années 2000, les habitants ont pris l'habitude de se rassembler une fois par an pour une fête collective[7].
Économie
Des agriculteurs regroupés
Sur la commune, on trouve encore quelques petites exploitations de retraités ou de doubles actifs. Mais pour tenir dans l'avenir, l'agrandissement des exploitations a été nécessaire pour limiter les coûts. L'exploitation principale est un GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun). Il s'est formé en 2007 par le regroupement de deux exploitations qui se faisaient face, à Brossainc et à Saint-Jacques. Le regroupement a été facilité par la parenté des deux agriculteurs qui travaillaient déjà ensemble. Un nouveau bâtiment a été construit dans la plaine, au milieu des terrains qui sont maintenant réunis. L'étable accueille en 2015 une centaine de vaches laitières et une cinquantaine de génisses. Les prés fournissent l'essentiel de la nourriture, en foin ou en ensilage. La ferme produit aussi des cerises tardives, qui en principe, réussissent assez bien à une certaine altitude. Mais leur rentabilité reste aléatoire. La vigne a disparu des paysages. L'embroussaillement gagne certains prés, quand leurs propriétaires cessent de les entretenir[7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de style roman.
Voir aussi
Bibliographie et sources
- Articles de François Bassaget dans le Dauphiné libéré du 24 août 2015.
- Bulletins municipaux.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Site de la paroisse Sainte-Croix du Rhône.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Articles de François Bassaget dans le Dauphiné libéré du 24 août 2015.
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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