Bressolles (Ain)

Bressolles est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Bressolles.

Bressolles

La mairie de Bressolles.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Côtière à Montluel
Maire
Mandat
Andrée Raccurt
2020-2026
Code postal 01360
Code commune 01062
Démographie
Gentilé Bressollands
Population
municipale
931 hab. (2018 )
Densité 117 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 01″ nord, 5° 05′ 46″ est
Altitude Min. 205 m
Max. 292 m
Superficie 7,93 km2
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meximieux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Bressolles
Géolocalisation sur la carte : Ain
Bressolles
Géolocalisation sur la carte : France
Bressolles
Géolocalisation sur la carte : France
Bressolles
Liens
Site web ville-bressolles.fr

    Ses habitants s'appellent les Bressollands et les Bressollandes[1].

    Géographie

    Localisation de la commune dans l'Ain.

    Bressolles est entièrement groupée sur la bordure de la Côtière.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Bressolles est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5 %), forêts (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,1 %), zones urbanisées (9,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous les formes in Bressola en 971, Breissola vers 1176[9], Breyssola en 1221[10].

    Il semblerait que ce toponyme dérive de l'oïl Brocelle définissant un « bois taillis »[9]; peut-être une végétation particulière appuyait cette hypothèse.

    Histoire

    Jusqu'aux années 1970, l'activité économique de la commune était entièrement tournée vers l'agriculture. L'évolution des techniques agricoles, le phylloxéra décimant la vigne et les crises économiques ont complètement modifié les structures du village. L'ancienne paroisse de Bressolles était connue il y a plus de mille ans, puisqu'en 971, un diplôme du roi Conrad au profil de l'abbaye de l'Isle Barbe, la signale déjà.

    En tant que fief, Bressolles était de la mouvance des seigneurs de Montluel qui en firent hommage en 1317 aux dauphins du Viennois. Le traité de 1355 fit passer Bressolles, avec toute la seigneurie de Valbonne, dans le domaine des comtes de Savoie. Bressolles était une paroisse du diocèse de Lyon, archiprêtre de Chalamont et mandement de Montluel.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 2008 Alain Avrillon    
    2008 2014 André Burlet    
    2014 2020 Fabrice Beauvois SE Fonctionnaire
    2020 en cours Andrée Raccurt SE Retraitée de la Fonction Publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 931 habitants[Note 3], en augmentation de 14,66 % par rapport à 2013 (Ain : +4,54 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    412380458486520521559578587
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    572557570537523501464435399
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    404394364348340309320299277
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    226252270446480590689703717
    2013 2018 - - - - - - -
    812931-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    La commune a développé, avec les communes environnantes et notamment Montluel, une association de jumelage avec  Ostfildern (Allemagne) depuis 1978[15]. Ostfildern est située dans le land de Bade-Wurtemberg.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • église dédiée à saint Marcellin.

    Les fours

    Sept fours à pain banaux ont été réhabilités et composent les étapes d'un circuit pédestre[16],[17]. Certains d'entre eux sont utilisés lors de la fête du village en septembre[16]. Par ailleurs deux autres existaient et ont disparu : le four de Crétin (situé près de l'église) détruit en 1963 et le four des Durands[18].

    Le four des Bonnets a été (re)construit en 1886, a été restauré une première fois en 1977 par le comité des fêtes et une seconde fois en 1997[18]. Sur le four de Paillot est inscrite la date de 1895, qui est probablement la date de la réfection de sa cheminée ; il a été réutilisé à partir de 1980[18]. Le four du Verfay a été remis en activité en 1990[18]. Le four de la Grande Rue est possiblement le plus ancien (antérieur à la Révolution française)  : il n'est plus actif[18]. Le four de France est régulièrement actif[18]. Le four du Bichon a été rallumé dès 1978 à l'occasion d'une fête relative au jumelage avec Ostfildern[18]. Enfin, le four de la Léchère est régulièrement utilisé[18].

    Héraldique

    Blason
    De gueules aux deux épées d'or garnies d'argent passées en sautoir[19].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé, sur habitants.fr
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 1208, (ISBN 2600001336).
    10. Dans un cartulaire lyonnais
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « Jumelage », sur www.memoiredhierpourdemain.com (consulté le ) : « Comité de jumelage de Montluel et des communes environnantes : Balan – Béligneux – Beynost – Bressolles – Dagneux – La Boisse – Montluel – Niévroz – Pizay – Sainte-Croix ».
    16. « Circuit des fours de Bressolles - Bressolles - », sur www.ain-tourisme.com (consulté le ).
    17. « Les fours à pain de Bressolles - Office de tourisme de Montluel », sur tourisme.cc-montluel.fr (consulté le ).
    18. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel 1999, p. 154-155.
    19. Banque de blason, sur labanquedublason2.com (section “communes de France” puis “01” puis “Bressolles”)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Montluel : Montluel, Balan, Béligneux, Bressolles, Dagneux, La Boisse, Niévroz, Pizay, Sainte-Croix, , 296 p. (ISBN 2-907656-30-9 et 2-907656-30-9)
    • Guy Brunet, Paul Percevaux et Louis Trenard, Histoire des communes de l'Ain : La Dombes, Horvath, , p. 303-305

    Article connexe

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