Brasseries et glacières internationales
La société des Brasseries et glacières internationales (BGI) est une société financière française contrôlant plusieurs firmes présentes dans le secteur des boissons.
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Brasseries et glacières internationales | |
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Création | 5 décembre 1986 |
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Forme juridique | SA à conseil d'administration |
Siège social | 30 avenue George-V, Paris![]() |
Direction | Guy de Clercq |
Activité | Fonds de placement et entités financières similaires
APE 6430Z |
Produits | Bières, Boissons |
Société mère | Groupe Castel |
Filiales | Brasseries du Cameroun, Société de limonaderies et brasseries d'Afrique, Société des Brasseries du Gabon, Bracongo, Société des brasseries de l'Ouest africain, Braniger, Sobebra, Brasseries du Tchad, Sobragui, Brasseries du Katanga,Bramali ... |
Effectif | NC |
Site web | bgi-corporate.com |
Fonds propres | 415 311 700 € fin 2018 |
Chiffre d'affaires | 265 700 € en 2018 |
Résultat net | 111 690 700 € en 2018 |
Historique
Les Brasseries et glacières d'Indochine (BGI) sont fondées par la maison Denis Frères de Bordeaux, pour prendre la suite des Établissements Victor Larue. Elle crée en 1919 les Brasseries du Maroc, les Brasseries et glacières d'Algérie, en 1948 les Brasseries du Cameroun et en 1986 la Société des Brasseries du Mali (BRAMALI).
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Elle rachète en 1954 la Compagnie fermière de l'établissement thermal de Vichy.
Puis, elle crée les Brasseries du Niger en 1967, ainsi que les Brasseries et Glacières du Laos en 1973 (nationalisées en 1975).
La BGI prend le nom de Brasseries et Glacières Internationales en 1975. Par l'intermédiaire de sa filiale l'Union de brasseries, elle prend le contrôle des brasseries Pelforth en 1980. En 1986, l'Union des brasseries est fusionnée avec la filiale française d'Heineken pour former la Française de brasserie (FRABRA). La FRABRA est ensuite englobée dans Heineken en 1990[1]. Cette même année, le groupe BGI est racheté par le Groupe Castel[2], qui prend le contrôle de la Société de limonaderies et brasseries d'Afrique en 1994.
Le groupe sud africain SABMiller a établi en 2001 un accord de partenariat avec le groupe Castel, à l'issue duquel SAB Miller détient 20 % des parts de BGI, tandis qu'en retour Castel détient 38 % de la division africaine de SABMiller[3].
Chiffres clés
En Angola, BGI détient 80 % du marché national, et sept usines brassent entre autres la Cuca, première marque de bière sur le marché.
En Éthiopie, BGI est le numéro 1 de la bière devant Heineken[4], avec des marques comme St George et Castel Beer.
En Algérie le groupe est leader du marché des bières avec sa marque Beaufort.
BGI est présent dans 27 pays en Afrique avec plus de 120 usines.
Notes et références
- Inventaire général du patrimoine culturel culture.gouv.fr
- Biographie de Pierre Castel, LSA Conso]
- Reuters, « SABMiller: intérêt pour Castel Afrique », sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
- Heineken fourbit ses armes pour la bataille d’Ethiopie qui l’oppose à Castel et à Diageo, agence Ecofin, 16 janvier 2015
Sources
- Paul Zoa, L'Expansion de la brasserie française : le cas des "Brasseries et glacières internationales (B.G.I.), 1979
- Jean Suret-Canale, Afrique et capitaux : Géographie des capitaux et des investissements en Afrique tropicale d'expression française
- Alain Huetz de Lemps, Boissons et civilisations en Afrique, 2001
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