Bouligny

Bouligny est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Bouligny (homonymie).

Bouligny

Entrée de Bouligny.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Pays-Haut
Maire
Mandat
Éric Bernardi
2020-2026
Code postal 55240
Code commune 55063
Démographie
Gentilé Boulinéens, Boulinéennes [1]
Population
municipale
2 511 hab. (2018 )
Densité 228 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 33″ nord, 5° 44′ 36″ est
Altitude Min. 238 m
Max. 316 m
Superficie 10,99 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bouligny
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bouligny
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bouligny
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Bouligny
Géolocalisation sur la carte : France
Bouligny
Géolocalisation sur la carte : France
Bouligny

    Ses habitants sont appelés les Boulinéens.

    Elle est aussi l'une des communes de Meuse faisant partie de l'EPCI du bassin de Landres de Meurthe-et-Moselle.

    Géographie

    Bouligny se trouve dans une petite vallée arrosée par le ruisseau de la Noue, affluent de l'Othain, et sur l'ancienne voie ferrée reliant Dommary-Baroncourt à Audun-le-Roman.

    Urbanisme

    Typologie

    Bouligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouligny, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 3 295 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), prairies (18,3 %), zones urbanisées (12,7 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Anciennes mentions : Bulinium, Bullinium (XIIIe et XIVe siècles) ; Boligny (1520) ; Bouilligny (1613 et 1615) ; Boulligni (1633) ; Boulignie (1640) ; Buligny (1656) ; Boulligny (1674)[12].

    Histoire

    Cimetière militaire allemand (1914-1918).

    Le village fut affranchi en 1508 en même temps qu'Amermont, village dépendant de l'office de Norroy-le-Sec. Les deux localités formaient alors une seule communauté.

    En 1790, Bouligny est inclus dans le canton de Gouraincourt et le district d'Étain. En 1801, ce sera le canton de Spincourt, arrondissement de Montmédy.

    Pendant le XIXe et au début du XXe siècle, Bouligny se développe grâce à l'activité minière. Il y a eu plus de 5 000 habitants au plus fort de cette activité.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 juin 1995 Daniel Mayer
    (1927-2008)
    PCF Conseiller général du canton de Spincourt (1967-1998)
    Instituteur, directeur d'école
    juin 1995 30 mars 2014 Éric Bernardi PCF  
    30 mars 2014 mars 2018 Myriam Kintzinger PS  
    24 mars 2018 En cours Éric Bernardi[13]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    PCF  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 2 511 habitants[Note 2], en diminution de 5,42 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450439437394408422410418415
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390358374359374361365331324
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3187742 6602 4794 7685 5335 4044 8165 005
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    5 3744 6474 0223 5752 9512 8132 7642 7092 612
    2018 - - - - - - - -
    2 511--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Cette commune a longtemps vécue sur l'activité minière.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Sainte-Pétronille.
    La chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à la Mourière.
    Chapelle Sainte-Barbe.
    • Église Sainte-Pétronille XVIIe siècle.
    • Chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc à la Mourière XXe siècle.
    • Chapelle Sainte-Barbe quartier Saint-Pierre XXe siècle.
    • Cimetière militaire allemand : 1 439 Allemands (1914-1918).
    • L'hôtel de ville, construite en 1925.
    • Quartier Saint-Pierre.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blasonnement :
    Parti d'azur (blason de Longwy) à deux bars adossés d'or cantonnés de quatre croisettes recroisetées au pied fiché du même, et de gueules à deux saumons d'argent, une croix de Lorraine d'or brochant sur le tout, au chef d'argent à trois coquilles de sable
    Commentaires : les bars et les croisettes indiquent que Bouligny faisait partie du Barrois. Les saumons indiquent que Ferry de Blâmont fut seigneur du lieu. Enfin les coquilles évoquent la famille d’ancienne chevalerie, du nom de Bouligny, qui portait d'azur à la bande d'argent chargée de trois coquilles de sable[18].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Léon Klein, Bouligny-Amermont, Meuse : et les villes et villages situés aux confins du Pays Haut et de la Woëvre : de la préhistoire à la veille de la Révolution, Villers-lès-Nancy, L. Klein, , 285-.... p. (SUDOC 060526130).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meuse-55
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Bouligny », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
    13. Y. P., « POLITIQUE », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Site de l'Union des cercles généalogistes lorrains
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