Bougé-Chambalud
Bougé-Chambalud est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Bougé-Chambalud | |||||
La place de la mairie et la Grande Rue en 1919. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône | ||||
Maire Mandat |
Sébastien André 2020-2026 |
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Code postal | 38150 | ||||
Code commune | 38051 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 363 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 52″ nord, 4° 54′ 08″ est | ||||
Altitude | 220 m Min. 172 m Max. 232 m |
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Superficie | 15,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Roussillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roussillon | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Les habitants sont les Bougérards et les Chambalaires. Mais les habitants ont l'habitude de plutôt dire Bougérois et Chambalairois.
Géographie
Situation et description
La commune est situé dans la partie septentrionale du département de l'Isère, en limite du département de la Drôme à environ une cinquantaine de kilomètres de Valence et à environ une cinquantaine de kilomètres de l'agglomération lyonnaise, situé au nord.
Communes limitrophes
Climat
La région de Ville-sous-Anjou présente un climat de type semi-continental à influences méditerranéennes[1] qui se caractérise par des précipitations en toutes saisons, de nombreux orages se déroulant en été.
Hydrographie
Le territoire est sillonné par de nombreuses rivières dont le Dolon (rivière), le Bège, l'Oron et le Lambroz et héberge quelques sources dont la source Saint-Font, la source Sainte-Geneviève, le jardin des Sources ( 5 sources dont 2 canalisées).
Voies de communication
Urbanisme
Typologie
Bougé-Chambalud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roussillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), cultures permanentes (39,4 %), forêts (7,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (5,1 %), prairies (1,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Bougé-Chambalud est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[9].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Histoire
Venant de deux paroisses bien distinctes, elles furent malgré tout assez souvent rassemblées. Achetées par le comte d'Anjou, elles firent partie de ce comté avec Agnin et Sonnay jusqu'à la Révolution de 1790.
Elles furent érigées en commune officiellement en 1801.
Le duc de Normandie, Édouard le Chauve a séjourné à Bougé-Chambalud pendant une semaine.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2018, la commune comptait 1 363 habitants[Note 3], en diminution de 2,43 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Économie
- 32 espèces différentes de fruits sont cultivées : - 20 arboriculteurs produisant 14 sortes de fruits différents : abricots, cassis, caseilles (hybride de cassis et de groseille à maquereau), cerises, fraises, fraises des bois, framboises, groseilles, griottes, kiwis, melons, mirabelles, mûres, nectarines, pavies (pêches à conserves), pêches, poires, pommes, prunes, tomates - Les fruits du jardin pourraient être développées en culture : figues, groseilles à maquereaux, kakis, myrtilles, nèfles, raisins, coings le Bleuet, pastèques, raisins - Les fruits secs : amandes, noisettes, noix.
- Le chambourcin est un cépage de cuve français de raisins noirs créé par Joannès Seyve (1900 - 1965) à Bougé Chambalud.
- Après la période phylloxérique, on a créé de nombreux hybrides de la vigne pour reconstituer le vignoble. Un homme à Bougé-Chambalud, a créé une des grandes collections d'hybrides, Bertille-Seyve (1864-1944). Il a obtenu plus de 100 variétés dont 6 ont été de francs succès (notamment le Commandant, le Colonel et le Général) dans plus ou moins tout le pays. Ses deux fils ont poursuivi son œuvre, mais seul Johannès-Seyve est resté à Bougé-Chambalud[15].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges de Thivolley
- Ancien domaine du Haut Moyen Âge, partiellement rasé en 1793. Il présentait, trois tours, dont une hexagonale (comportant un escalier à vis), avec une porte à cintre surbaissé et deux fenêtres à meneaux ornées de colonnettes.
- Commanderie de la Chal
- Située autrefois sur la paroisse de Bougé, et aujourd'hui sur la commune d'Epinouze (Drôme), elle dépendait de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce château, dit commanderie des Templiers, est mentionné comme " Domus hospitalis " de Chalma dès le XIVe siècle.
- Église de Bougé (lombarde)
- Tout comme celle de Chambalud, elle aurait été bâtie sur les fondations de temples romains dédiés à Neptune et à Saturne ; on distingue sur la façade une pierre et un chapiteau romains de réemploi. Architecture lombarde, de style roman primitif avec un fronton triangulaire. À l'intérieur, le chœur porte des écussons symboles de l'ordre de Cluny.
- Église de Chambalud (St-Ennemond)
- Clocher de caractère roman, le presbytère serait plus ancien. Dans l'église, des pleins cintres et des ogives de la fin du XIIe siècle. Dédiée à saint Ennemond, l'église fut un lieu de pèlerinage. On évoquait ce saint pour préserver les enfants d'une épidémie et l'onguent Saint-Ennemond ou « Chambalud », médicament qui fit la popularité du curé de l'église, avait la propriété d'éliminer les abcès et furoncles. L'église fut un prieuré très riche descendant des bénédictins de Cluny en Saône-et-Loire.
- Château de Porte, XVIIe siècle (~1620), rénové au XXe siècle (1902), résidence privée de la famille de Monts de Savasse.
Espaces verts et fleurissement
En mars 2017, la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[16].
Patrimoine naturel
A Porte, un chêne sessile âgé de quatre siècles domine la vallée de la Bège. D'une taille imposante, la circonférence de son tronc est de 5,50 m, et l'envergure de son feuillage atteint 31 m.
Personnalités liées à la commune
- Victor François de Montchenu, né dans la commune le 6 novembre 1764.
- Jérémie Bressieux, pilote et as de la Seconde Guerre mondiale, né dans la commune le 8 novembre 1914.
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Pierre Galet, Cépages et vignobles de France, tome 1 La vigne américaine, Montpellier, Déhan, , pages 393 et suivantes.
- « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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