Inhibiteur d'hormones

Les inhibiteurs d'hormones, parfois appelés bloqueurs de puberté, sont un groupe de médicaments utilisés pour inhiber la puberté. Ils sont à l'origine prescrits aux enfants connaissant une puberté précoce pour empêcher la croissance des organes sexuels et la production d'hormones. Ils freinent également l'apparition de pilosité sur le visage, la mue de la voix et le développement de la pomme d'Adam chez les garçons, la croissance des seins et la menstruation chez les filles[1].

Dans certains pays, ils sont aussi prescrits à certains enfants chez qui une dysphorie de genre a été diagnostiquée, c'est-à-dire qu'ils s'identifient à un genre ne correspondant pas à leur sexe biologique. Ils sont prescrits par un endocrinologue avec l'accord des parents, et généralement après une évaluation psychiatrique.

Les bloqueurs de puberté sont administrés sous la forme d'une injection à un rythme mensuel.

Traitement des enfants

Depuis environ le début des années 2000, la nouvelle norme de traitement des enfants prépubères dysphoriques a changé. Ce nouveau paradigme se base sur l'hypothèse que la dysphorie de genre est innée et traite les enfants par la suppression pubertaire avec des agonistes de l'hormone de libération de gonadotrophine (GnRH) suivie de l'utilisation d'hormones sexuelles croisées, une combinaison qui entraîne la stérilité des mineurs[2]. L'administration de ces hormones visent à rendre les chirurgies ultérieures de changement de sexe moins onéreuses mais freinent la croissance des enfants et risquent de provoquer leur stérilité[3].

Une communauté croissante d'opposants incluant des médecins, des professionnels de la santé mentale et des universitaires affirment être préoccupés par la tendance actuelle qui consiste à diagnostiquer et à affirmer rapidement que des jeunes soient transgenres ce qui les met souvent sur la voie d'une transition de sexe médicale. Ces critiques estiment que des actes de chirurgies inutiles et les traitements hormonaux n'ont pas prouvé leur innocuité à long terme et représentent des risques importants pour les jeunes concernés. Il n'est pas possible à l'heure actuelle selon eux d'évaluer les risques et les avantages de ces traitements de réassignation sexuelle[4].

Liste de médicaments

  • Agoniste de la GnRH
    • leuproreline
    • triptoreline
    • gosereline
    • nafareline
    • busereline

indiqués notamment dans le traitement de la puberté précoce et du cancer de la prostate.Les analogues de la GnRH sont indiqués chez l’enfant seulement dans les cas de puberté de survenue précoce répondant à cette définition

indiqués dans le traitement du cancer du sein avancé ou invasif avec des récepteurs hormonaux positifs. Les inhibiteurs de l’aromatase ne sont pas indiqués pour la population pédiatrique : le risque, notamment à long terme, lié à leur utilisation chez l’enfant/adolescent n’est pas connu. Des publications relatives à des utilisations d’inhibiteurs de l’aromatase chez des enfants ou des adolescents rapportent des cas de déformations vertébrales, de diminution du cholestérol HDL, d’augmentation de l’hémoglobine (risque de thrombose potentiellement majoré) et de torsion ou rupture de kyste de l’ovaire.

Références

  1. (en) « Puberty blocker for children considering sex change », Telegraph Online, .
  2. « Gender Dysphoria in Children », sur American College of Pediatricians, (consulté le )
  3. (en) « Johns Hopkins Psychiatrist: Transgender is ‘Mental Disorder;' Sex Change ‘Biologically Impossible’ », sur CNS News (consulté le )
  4. Professionals, Youth Trans Critical. "Professionals Thinking Critically about the Youth Transgender Narrative." En ligne: https://youthtranscriticalprofessionals.org/about/

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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