Blanche de Richemont

Blanche de Richemont, née à Paris en 1978, fille de Henri de Richemont, homme politique charentais, est une écrivaine, philosophe, journaliste, conférencière et aventurière française.

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Panon Desbassayns de Richemont.

Biographie

Blanche de Richemont est née à Paris au printemps 1978.

Après une hypokhâgne, elle a fait un DEA de Philosophie à la Sorbonne sur le sublime pour lequel elle décrochera une mention très bien. En parallèle de ses études universitaires, elle prend des cours de théâtre au cours Périmony, décidée à devenir comédienne. En 2001, elle joue « Jean de la Lune » de Marcel Achard à Paris, au théâtre de Nesle, puis « Ciel mon Feydeau » mis en scène par Anthéa Sogno à Paris, en Avignon et en tournée en France et sur l’île de la Réunion.

Réalisant que le rêve auquel elle désirait se vouer ne se trouvait pas sur les planches mais dans l’écriture et le voyage, elle écrit en 2004 son premier livre Éloge du désert, inspiré par son expérience. Eprise de désert depuis toujours, chaque année, Blanche de Richemont se rend en effet dans le désert. Elle voyagera dans le désert du Sinaï, en Tunisie, en Algérie à plusieurs reprises ainsi qu'en Libye et ces expériences contribueront à l'orientation de sa vie, tournée vers le silence et l’essentiel, dans une vie où le désir réconcilie la terre et le divin[1].

L'année suivante, elle rédige le Petit Futé Tunisie (2004-2005).

En 2005, décidant de vivre encore plus intensément la grande aventure du désert, elle suit une caravane de sel sur 800 km, au Mali, entre Tombouctou et la mine de sel de Taoudeni[2]. Ce voyage de deux mois qui fera l'objet d'un reportage dans le Figaro magazine, « Dans l’enfer des caravanes de sel » et d'un récit de voyage dans Le Livre des déserts 2006 et dans Carnets d’aventure en 2007, présentés par Sylvain Tesson. Blanche de Richemont vit ensuite quelque temps avec des contrebandiers à la frontière du Mali et de l’Algérie et continue d'explorer le Sahara[3], puis rejoind la Guinée ou elle vivra dans la brousse avec des contemplatives[4]. Ces expériences seront relatées dans son livre suivant, Éloge du désir.

En 2008 son premier roman, Pourquoi pas le silence, narrant l'histoire d'un adolescent décidant de quitter la vie après avoir tout fait pour l'aimer, est sélectionné par le Figaro littéraire pour faire partie des dix meilleurs romans de la rentrée.

En 2009, elle écrit Les Passions interdites, un portrait d'êtres incandescents dans l'art, la foi, l'amour, le sexe, l'aventure, la science qui, à cause de leur passion, ont basculé dans la transgression…

En 2011 parait son deuxième roman, Harmonie, une quête mystique entre l'Inde et Jérusalem.

Elle publie en 2012, aux éditions Plon, un Manifeste vagabond qui revendique le vagabondage comme une façon d'être au monde.

Après être allée à plusieurs reprises pendant trois ans auprès d'un grand ascète en Inde, Swami Vijayananda, disciple de Ma Anandamayi, considérée en Inde comme une sainte, elle relate cette aventure dans Le souffle du Maître en 2015 ( Presses de la Renaissance) qui reçoit le prix Alef des libraires mieux être et spiritualité[5].

En , elle publie aux Editions Philippe Rey un "Petit dictionnaire de la joie" afin de faire à sa façon, de la "résistance lumineuse", invitant chacun à cueillir le bonheur [6]. Ce livre donne lieu à de nombreuses conférences et ateliers en France et en Belgique.

Depuis 2015 elle écrit des articles pour le Magazine bimestriel Le Monde des religions, devenu en juin 2020 une rubrique disponible sur le site Internet du Monde. De février 2019 à octobre 2020, elle écrit des articles pour Bouddha News, média numérique bouddhique en ligne.

En octobre 2020, elle publie un roman initiatique aux Editions Fayard: "Le sourire de l'aube"[7].

Elle anime également des marches dans le désert sur le thème de la joie et de nombreuses conférences sur la joie à travers la France.

Œuvres

Citations
Éloge du désert
« Vivre simplement. Simplement vivre au rythme du soleil. Écouter le silence. Allumer en soi un feu qui ne peut, qui ne doit jamais s'éteindre. »
Éloge du désir
« Toute répétition qui ne se nourrit pas d'un ailleurs est condamnée. »
« Le désir est une histoire sans lendemain qui perdure. »
« Il n'y a pas d'échec, seulement la nécessité d'une autre voie. Il faut viser la métamorphose. »
Pourquoi pas le silence
« Le soleil fait trop de bruit. Je revis la nuit car j'y suis maître de la lumière. Les soirs de tempête, je passe des heures à écouter la pluie en espérant un chant. »
Les Passions interdites
« Tous les passionnés sont des survivants. Ils ont fait crier les silences. Ils ont volé le feu des dieux. Ils se sont brûlé les ailes. Icare superbes et tragiques, ils ont répondu à cette injonction : "C'est assez d'être beaux, il faut être sublimes." »
Manifeste vagabond
« Le véritable vagabond ne serait pas celui qui prend la route, mais celui qui part chercher son âme. »

Notes et références
  1. Vincent Soulier, Presse féminine : La puissance frivole, L'Archipel, , 221 p. (ISBN 978-2-8098-1091-2, lire en ligne)
  2. « Aventure : Seule avec les nomades du sel / Blanche de Richemont », sur Adrar Info (consulté le )
  3. Blanche de Richemont, Éloge du désert, Chamonix, Almora, , 199 p. (ISBN 978-2-35118-417-2), Avant propos 9-11
  4. Nathalie VALERA GIL et Moussa AG ASSARID, Y a pas que du sable dans le désert : A la rencontre des Touaregs, edi8, , 180 p. (ISBN 978-2-7509-0658-0, lire en ligne)
  5. « Faut-il avoir un maître spirituel? », sur rcf.fr (consulté le )
  6. « Pour l’écrivaine charentaise Blanche de Richemont, « la joie se cueille tous les jours » », sur CharenteLibre.fr (consulté le )
  7. « Le sourire de l’aube - Blanche de Richemont », sur rcf.fr (consulté le )
  8. Sébastien Le Fol, « Après le déconfinement, je conseille de partir marcher dans le désert », sur Le Point, (consulté le )
  9. « Blanche de Richemont », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  10. Laurence Haloche, « Les Passions interdites », sur Le Figaro, (consulté le )
  11. Christine Pinchart, « L'"Harmonie" de Blanche de Richemont », sur RTBF Culture, (consulté le )

Liens externes
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