Blaisy-Bas

Blaisy-Bas est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Blaisy-Bas

Mairie de Blaisy-Bas.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Ouche et Montagne
Maire
Mandat
Alain Lamy
2020-2026
Code postal 21540
Code commune 21080
Démographie
Population
municipale
657 hab. (2018 )
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 24″ nord, 4° 44′ 27″ est
Altitude Min. 381 m
Max. 585 m
Superficie 13,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talant
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Blaisy-Bas
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Blaisy-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Blaisy-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Blaisy-Bas

    Géographie

    Blaisy-Bas se situe à environ 26 kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du centre de Dijon, à proximité de la limite entre les arrondissements de Dijon et de Montbard. Les sources de la Seine se trouvent à environ 12,5 km plus au nord.

    Le territoire communal se trouve dans le relief du seuil de Bourgogne, au sud du mont Tasselot. Y coulent de petites rivières qui forment en aval l'Oze, affluent de la Brenne, dans le bassin fluvial de la Seine.

    La commune est desservie par la route départementale D 7 et ses annexes. Elle bénéficie d'une gare SNCF sur la ligne entre Dijon à l'est et Alise-Sainte-Reine en nord-ouest. Le tunnel de 4 100 m date du milieu du XIXe siècle[1], et voit passer les TGV Paris-Dijon.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Blaisy-Bas est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), prairies (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (3,8 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Blaisy-Bas ou Blaisy-la-Ville, les deux noms furent utilisés à une époque reculée. Le nom viendrait du mot celte Blays désignant le loup (lieu fréquenté par…). Si le nom est cité dans l'histoire au IXe siècle, au XIVe siècle le village appartenait pour moitié aux Crecey, pour l'autre moitié aux Blaisy.

    L'existence d'un maire est connue dès le XIIe siècle ; au XVIIe siècle, on cite un chirurgien, un recteur des écoles. Son église fut probablement construite à la fin du XVe ou début du XVIe siècle, puis remaniée aux deux siècles suivants. Son mobilier liturgique est très intéressant. À noter son cadran solaire de 1661.

    Vers 1840, on envisage la construction du chemin de fer de Paris à Lyon. L'ingénieur Henry Darcy persuade les politiques de faire passer le tracé par Dijon en empruntant la vallée de l'Oze. Ce choix favorisera le développement économique de Blaisy-Bas. La construction d'un tunnel de 4 100 m de long (alors le plus long d'Europe) se fera sous le « Toit du monde occidental » cher à Henri Vincenot. Les travaux s'étaleront sur 4 ans et la population comptera plus de 2 000 habitants. On ouvrira un hôpital.

    En 1998, Blaisy se trouve à 22 minutes de Dijon et bénéficie de 12 liaisons ferroviaires par jour. Environ 600 habitants y vivent. L'on y trouve plusieurs corporations d'artisans ou de commerçants, dont une entreprise groupant 60 ouvriers. Le Couzinet 33 Biarritz, quadriplace de grand tourisme, fait son premier vol le 25 novembre 1931. . Le Biarritz no 2 est équipé de nouveaux moteurs plus puissants : il réalise toute une série de liaisons en Europe et en Afrique notamment un Paris-Moscou avec Pierre Cot, le ministre de l'Air, plusieurs vols en Afrique dont un aux îles du Cap Vert. Au retour d'Afrique du Nord il s'écrase à Blaisy-Bas (Côte-d'Or) le 30 octobre 1933.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1970 mars 2001 Pierre Frelet    
    mars 2001 mars 2008 François Louet DVD  
    mars 2008 En cours Alain Lamy DVD puis LREM Chef d'entreprise, conseiller départemental depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur au léopard d'or, armé et lampassé de gueules, surmonté d'une colombe tenant en son bec la Sainte Ampoule, le tout d'argent.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 657 habitants[Note 3], en diminution de 7,98 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    586450420443470475483703636
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    544560526491500505501511536
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    491535546514483504513497508
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    473470601469575587679692712
    2017 2018 - - - - - - -
    669657-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Rémi de Blaisy-Bas.

    L'église paroissiale Saint-Rémi.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

     Undenheim (Allemagne), commune de l'arrondissement de Mayence-Bingen en Rhénanie-Palatinat

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Le tunnel de Blaisy-Bas sur le site Structurae.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Biographie et œuvres de Calaferte

    Liens externes

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