Bioncourt

Bioncourt est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Bioncourt

L'église Saint-Remi.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Sarrebourg-Château-Salins
Intercommunalité Communauté de communes du Saulnois
Maire
Mandat
Patrick Michel
2020-2026
Code postal 57170
Code commune 57084
Démographie
Gentilé Bioncourtois, Bioncourtoises
Population
municipale
305 hab. (2018 )
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 47′ 39″ nord, 6° 21′ 46″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 290 m
Superficie 8,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Saulnois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bioncourt
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Bioncourt
Géolocalisation sur la carte : France
Bioncourt
Géolocalisation sur la carte : France
Bioncourt

    Géographie

    Le village est construit sur le pan sud-ouest d'une colline. C'était à l'origine un village-rue qui s'est développé en plan circulaire.

    Écarts et lieux-dits

    • Alincourt.
    • Rhin de Bois

    Urbanisme

    Typologie

    Bioncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,7 %), terres arables (42,3 %), forêts (6,4 %), zones urbanisées (3,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Bioncourt : Bionis curtis (933), Byoncort (1275), Biencort (1282), Byoncourt (1296), Bionshofen (1915-1918).
    • Alincourt : Alincort (1180), Allincort (1252), Ailleincourt (1285)[8].

    Histoire

    • La terre de Bioncourt qui a donné son nom une illustre famille de nom et d'armes depuis longtemps éteinte passa dans maison de Guermange puis dans celle de Custines au XVIIe siècle[9].
    • La seigneurie de Bioncourt fut achetée en 1730 par la famille Catoire (anoblie en 1760 par charge de trésorier au bureau des finances de Metz) dont une branche en porta le nom et qui la revendit en 1780.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2014 En cours Christine Perrin / /

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].

    En 2018, la commune comptait 305 habitants[Note 3], en diminution de 8,13 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    356364398386416500502515510
    1856 1861 1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900
    467482441413380363351356338
    1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    350316258245252256284258223
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    233224282310309311311325307
    2018 - - - - - - - -
    305--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Bioncourt : à partir de 1808 le baron de Vincent fit construire un château, puis, après avoir pris sa retraite de diplomate, une nouvelle ferme, entre 1828 et 1832, et reconstruire la tour de Galvan en 1834[14] sur les restes d'un édifice plus ancien[15]. Ce bâtiment a été détruit pendant la guerre de 1939-1945.
    • Mausolée du baron de Vincent (mort en 1833) dans le cimetière.
    • Plusieurs fontaines en haut et en bas du village.
    • Église Saint-Rémi de style néo-gothique construite après 1920 avec un monument à côté.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Batiste-Nicolas Catoire seigneur de Bioncourt qu'il acquit en 1730 et revendit en 1780.
    • Jean-Batiste-Nicolas Catoire, écuyer, seigneur de la baronnie de Bioncourt, seigneur de Delme, Puzieux, Alincourt, fit des essais pour rendre la Seille navigable et flottable. Il remonta la rivière de Bioncourt à Dieuze avec une petite flottille (40 voiles de bois de chêne de 400 à 500 pieds de long) puis redescendit jusque Metz. Il réussit (avec beaucoup de difficultés), mais le débit et le niveau de l'eau étaient particulièrement favorables ce jour-là. Une foule d'autres mémoires et de projets de canaux ont été publiés depuis un siècle ; des propositions même ont été faites par des compagnies : mais à l'exception des travaux exécutés sur la Seille par Jean-Batiste-Nicolas Catoire de Bioncourt, aucun de ces projets n'a eu de suite.
    • Nicolas-Charles, baron de Vincent et du Saint Empire, ambassadeur d'Autriche.

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la fasce d'azur [16].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire géographique de la Meurthe, avec une carte du Département - Henri Lepage
    9. Henri Le Page "Le département de La Meurthe: statistique, historique et administrative" 1843, volume 2, page 68.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Marie-France Jacops, « Le baron de Vincent (1757-1834), officier et diplomate au service de l'Autriche et la terre de Bioncourt en Lorraine », 1988, p. 269-310 (lire en ligne)
    15. Henri Le Page Le département de La Meurthe: statistique, historique et administrative », 1843 Volume 2, page 68.
    16. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843
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