Berthenicourt
Berthenicourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Berthenicourt | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Oise | ||||
Maire Mandat |
Vincent Vansteenberghe 2020-2026 |
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Code postal | 02240 | ||||
Code commune | 02075 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Berthenicourtois(es) | ||||
Population municipale |
196 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 46′ 20″ nord, 3° 22′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 58 m Max. 108 m |
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Superficie | 3,07 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Quentin (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Ribemont | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Berthenicourt est un village implanté sur la rive droite de l'Oise.
Communes limitrophes
Itancourt | Mézières-sur-Oise | |||
Urvillers | N | Séry-lès-mézières | ||
O Berthenicourt E | ||||
S | ||||
Alaincourt |
La commune est nichée au creux de la vallée de l'Oise, près du canal de la Sambre à l'Oise.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 307 hectares ; l'altitude varie entre 58 et 108 mètres[1].
Hydrographie
Plusieurs bras de l'Oise passent à Berthenicourt.
Au sud-est le Canal de la Sambre à l'Oise traverse la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Clastres », sur la commune de Clastres, mise en service en 1961[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 731,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 12 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Berthenicourt est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,7 %), forêts (12,5 %), zones urbanisées (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 84, alors qu'il était de 77 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 94,0 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 4,8 % des logements vacants. Ces logements étaient en totalité des maisons individuelles[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 89,7 %, en hausse par rapport à 1999 (86,1 %)[a 3].
Histoire
Toponymie
Le nom du village apparaît pour la première fois en l'an 1114, sous l' appellation de Bertegnicourt.
Ce nom changera ensuite en fonction des différents transcripteurs: Bertegnicort, Bertignicourt, Berthgnicort, Bertenicourt, Bertrhehnicourt puis l'orthographe actuelle Berthenicourt' sur la Carte de Cassini vers 1750
[22].
Carte de Cassini
La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Berthenicourt était une paroisse située sur la rive gauche de l'Oise.
Un moulin à eau symbolisé par une roue dentée est installé sur la rivière.
À l'ouest, un ruisseau aujourd'hui tari, suivait la vallée pour se jeter dans l'Oise.
1098 : mort de Roger de Berthenicourt, tué à Antioche lors de la première croisade.
1106 : le village appartient à l'abbaye d'Isle de Saint-Quentin[23],[24].
1189 : fondation de la cure de Berthenicourt.
1231 : construction du moulin de Berthenicourt.
1356 : destructions du village par les Jacques.
1362 : reconstruction du moulin. Cette date était gravée sur une énorme poutre en chêne soutenant l'enchevêtrement des meules.
1557 : destruction du village, à la suite de l'invasion des Espagnols. Les moulins de l'Oise sont brulés pas ordre de l'amiral de Coligny.
1897 : découverte de quarante-sept sépultures anciennes, en creusant la tranchée de la ligne de chemin de fer de Mézières à Vendeuil. Ces sépultures furent transférées au Musée de Saint-Quentin, d'où elles disparaissent pendant l'occupation allemande de 1914-1918.
1914 : invasion des Allemands.
1917-1918 : déportation des habitants de Berthenicourt à Bousigny-sur-Roc à la frontière belge et construction de la ligne Hindenburg sur les berges du canal de la Sambre à l'Oise et dans la vallée de l'Oise (nombreux blockhaus toujours visibles actuellement).
1920 : début de la reconstruction et attribution de la Croix de guerre 1914-1918 au village avec citation à l'ordre de l'Armée (J.O. du 30 octobre 1926). La reconstruction est favorisée par l'implantation du moulin et de trois grosses exploitations agricoles (dont aujourd'hui une seule subsiste).
1940 : invasion des Allemands.
1944 : libération.
Le cimetière, autrefois au pied de l'église, est déplacé peu après la Seconde Guerre mondiale.
Passé ferroviaire du village
De 1898 à 1963, Berthenicourt a été traversé par la ligne de chemin de fer de Mézières-sur-Oise à La Fère qui , venant de Mézières-sur-Oise, passait à l'ouest du village et se dirigeait vers Alaincourt.
Chaque jour, trois trains s'arrêtaient dans chaque sens devant la gare pour prendre les passagers qui se rendaient soit à Saint-Quentin, soit à Guise ou dans l'autre sens à La Fère.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1963. Les rails ont été retirés. Quelques tronçons de l'ancienne ligne qui subsistent encore de nos jours sont utilisés comme sentier de randonnée. La gare désaffectée a été vendue.
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2018, la commune comptait 196 habitants[Note 7], en diminution de 3,45 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Sports
Compte tenu de la présence de plusieurs bras de l'Oise, les zones humides et étangs ont créé des sites favorisant la pêche.
Un terrain de football est présent entre les deux bras de rivières, autrefois s'y déroulait des rencontres entre les élus de la mairie et le comité des fêtes.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 790 €, ce qui plaçait Berthenicourt au 9 484e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[31].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 138 personnes, parmi lesquelles on comptait 65,7 % d'actifs dont 62,0 % ayant un emploi et 3,6 % de chômeurs[a 4].
On comptait 15 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 88, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 17,2 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour six habitants actifs[a 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Berthenicourt comptait 9 établissements : un dans l’agriculture-sylviculture-pêche, aucun dans l'industrie, deux dans la construction, cinq dans le commerce-transports-services divers et un était relatif au secteur administratif[a 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Basle de Berthenicourt, fondée vers le XIIe siècle par le seigneur de Moy. Elle fut rasée durant la Première Guerre mondiale et reconstruite à son exact emplacement en 1925, dans le style néo-roman. Les fonts baptismaux romans sont en pierre bleue.
- Une plaque monument aux morts dans l'église.
- une plaque monument aux morts sur la mairie.
- Sur le chemin de Senercy, plusieurs ponts, enjambant les divers bras de l'Oise ainsi que le canal de la Sambre à l'Oise, permettent d'accéder aux abords de rives calmes et aux étangs de pêche.
- Un blockhaus de la ligne de défense Hindenburg est visible depuis la route entre Berthenicourt et Mézières-sur-Oise.
- Ancien moulin à eau (résidence privée). Le pont du meunier, situé derrière le moulin, permet de voir les restes du barrage servant à la régulation du débit alimentant le moulin. À l'origine, le moulin a été utilisé pour moudre le grain. Transformé en filature au début du XIXe siècle, l'usine hydraulique de Berthenicourt produisait 50 tonnes de lin par an en 1874[32]. Avant la seconde Guerre Mondiale, c'était une papeterie[33].
- R. Agnès a écrit en 1872 un sonnet dans lequel est évoqué le nom du village[34]
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Millot, doyen et mémoire du village, Histoire de Berthenicourt
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
Insee
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
Autres références
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Clastres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Berthenicourt et Clastres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Clastres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Berthenicourt et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k39289w/f72.item
- Site municipal officiel de Saint-Quentin
- Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Volume 1, Maximilien Melleville
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 1999, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3065673r/f63.item.r=berthenicourt
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64952516/f21.image.r=berthenicourt?rk=472105;2
- https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56985160/f34.image.r=berthenicourt?rk=836914;0
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