Bernhard Stempfle

Père Bernhard Rudolf Stempfle, né le à Munich[1] et mort le au camp de Dachau, est un moine et théologien allemand. Il rejoint l'Ordre de Saint-Jérôme en 1904, ordre dissous en Allemagne, par manque de vocation, peu après. Stempfle lui-même ne porte aucun costume religieux dès 1923 et n'exerce plus de fonctions sacerdotales. En 1919, sous les pseudonymes redivivus et Spectator Germaniae, il commence à publier des articles dans des journaux tels que le Beobachter Volkischer et le Munchener Beobachter, où il écrit sans relâche sur l'influence destructrice de l'athéisme juif et sur l'acceptabilité morale et la nécessité d'une persécution impitoyable des juifs, même dans les pogroms, pour défendre la foi et les institutions de l'Église catholique.

Il est surtout connu comme éditeur du journal antisémite Miesbacher Anzeige (de) et comme contributeur supposé à l'ouvrage Mein Kampf d'Adolf Hitler. Ayant révélé la relation qu'entretenait Hitler avec sa nièce, Geli Raubal, il est arrêté puis déporté à Dachau où il est assassiné lors de la nuit des Longs Couteaux.

Publications

  • De Scriptis Editis Doctoris Philosophiae Maximiliani Faslinger Monacensis, s. l. 1918.
  • „Staatsanwalt! Klage sie an des Klassenkampfes!“, München 1929.

Notes et références

  1. Otto Gritscheder: „Der Führer hat Sie zum Tode verurteilt…“ Hitlers „Röhm-Putsch“-Morde vor Gericht. Verlag C.H. Beck, München 1993, (ISBN 3-406-37651-7), S. 145.

Source

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