Bernard Aspe
Bernard Aspe est un philosophe français né en 1970[1].
Repères biographiques
Cet agrégé de philosophie participe en 1996 à la fondation de la revue Persistances, consacrée au cinéma[2]. Il participe également en 1998 à la fondation de la revue politique et culturelle Alice (1998-2000)[3].
Il soutient sa thèse, La pensée de l’individuation et la subjectivation politique, en 2001, sous la direction de Jacques Rancière.
Il publie dans les années 2000 plusieurs ouvrages aux éditions Nous. Depuis 2016, il est directeur de programme au Collège International de Philosophie, et les textes du séminaire sont consultables sur son site internet.
Bibliographie
- Ouvrages personnels
- L'instant d'après. Projectiles pour une politique à l'état naissant, Paris, La Fabrique, [lire en ligne]
- Les mots et les actes, Caen, Nous,
- Simondon, politique du transindividuel, Paris, Dittmar, 2013
- Horizon inverse, Caen, Nous,
- Partage de la nuit. Deux études sur Jacques Rancière, Caen, Nous, 2015
- Les fibres du temps, Caen, Nous, 2018
- Ouvrages collectifs
- Julie Roux, Inévitablement (après l'école), Paris, La Fabrique, [lire en ligne]
- Contribution à des ouvrages collectifs
- « Transpositions / l'intime partagé » (avec Muriel Combes) in Jacques Jaumont (éd.), La différence des sexes est-elle visible ? Les hommes et les femmes au cinéma, Paris, Cinémathèque française, , 411 p. (ISBN 978-2-900596-35-7)
- « Être singulier commun » in Pascal Chabot (éd.), Simondon, Paris, Vrin, coll. « Annales de l’institut de philosophie de l’université de Bruxelles », , 208 p. (ISBN 978-2-7116-1538-4, présentation en ligne)
- « La pathologie au lieu du transindividuel » in Jacques Roux (dir.), Gilbert Simondon : une pensée opérative, Publications de l'Université de Saint-Étienne, coll. « Sociologie », , 336 p.
- « Quitter la scène » (avec Muriel Combes) in Laurence Cornu et Patrice Vermeren (dir.) (trad. de l'anglais), La philosophie déplacée. Autour de Jacques Rancière, Paris, Horlieu, (ISBN 978-2-916617-00-8)
- « L'indéchiffrable » in Alain Jugnon (éd.), La révolution nécessaire, laquelle ?, Villeurbanne, Golias, , 491 p. (ISBN 978-2-35472-052-0)
- Articles
- « Lisible / visible : enjeu d'une indistinction. À partir de Level Five de Chris Marker » (avec Muriel Combes), Vertigo, n°17, 1998
- « Postures de guerre » (avec Muriel Combes), Cinémathèque, n° 17, 2000
- « Retour sur le camp comme paradigme biopolitique » (avec Muriel Combes), Multitudes, n°1, 2000
- « L’acte fou » (avec Muriel Combes), Multitudes, n°18, 2004
- « Incorporer », Chimères, n°57, 2005
- « De l'origine radicale des choses (qu'est-ce que la grâce dans The Tree of Life de Terrence Malick ?)», Cahiers du cinéma, n°673,
Notes et références
Liens externes
- « Pour une politique du savoir » : intervention dans le cadre du conflit des universités du printemps 2009
- « Figures, discours » : intervention pour l'Université Ouverte à la CIP-IdF du
- « La figure du prolétariat, multitudes, insurrection et nécessité subjective » Intervention à l’université ouverte à la CIP, le
- « Transindividualité, (in)consistance du collectif, le démoniaque, probablement », Intervention à partir de la question "qu’est-ce qu’un collectif ?", le à Paris 8, à L’interséminaire
- « Le sang des gestes », Grumeaux, éditions NOUS, 2010
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