Belmont-sur-Vair
Belmont-sur-Vair est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Belmont.
Belmont-sur-Vair | |
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Florent Hatier 2020-2026 |
Code postal | 88800 |
Code commune | 88051 |
Démographie | |
Gentilé | Belmontois(es) |
Population municipale |
131 hab. (2018 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 20″ nord, 5° 54′ 29″ est |
Altitude | 360 m Min. 317 m Max. 429 m |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Belmontois.
Géographie
Le village doit son nom à sa position à flanc de colline, sur la rive droite du Vair, à l'altitude moyenne de 450 mètres, un kilomètre en aval de Saint-Remimont. La départementale 13, entre Vittel et Châtenois, suit le cours de la rivière 30 mètres en contrebas. Belmont est à 11 km de chacune des deux villes, mais à seulement 11 km du chef-lieu de canton Bulgnéville et donc de l'accès à l'autoroute A31.
Le territoire communal s'étend un peu sur la rive gauche du Vair, jusqu'au ruisseau du Mourotier, offrant une large prairie inondable. Le relief s'élève vers l'est de la commune, partie plus boisée d'où s'échappe notamment le ruisseau de la Prêle. Le point culminant est atteint au Happia (500 m), une colline qu'on peut rattacher aux monts Faucilles.
Communes limitrophes
Dombrot-sur-Vair | Saint-Menge | Gemmelaincourt | ||
Dombrot-sur-Vair | N | |||
O Belmont-sur-Vair E | ||||
S | ||||
Auzainvilliers Mandres-sur-Vair |
Saint-Remimont | Parey-sous-Montfort |
Urbanisme
Typologie
Belmont-sur-Vair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (34,9 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Belmont est une ancienne seigneurie qui appartenait depuis le XVe siècle à la famille de Serocourt. Les armes de cette noble lignée se trouvent gravées sur les murs de l'église[8].Bien que seigneurerie,Belmont n'était pas une paroisse elle dépendait de celle de Saint Remimont.
Blasonnement :
De gueules à la croix d’argent cantonnée de quatre billettes de même.
Commentaires : Ce sont les armes de la famille Belmont, d'ancienne chevalerie, qui a donné son nom à la commune. |
Des mines de charbon sont exploitées de manière irrégulière par différentes compagnies entre les années 1820 et les années 1920.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2018, la commune comptait 131 habitants[Note 3], en augmentation de 27,18 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,43 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Édifice remarquable | Coordonnées |
---|---|
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption | 48° 15′ 21,54″ N, 5° 54′ 23,87″ E |
Le monument aux morts, près de l'église | 48° 15′ 21,67″ N, 5° 54′ 23,49″ E |
L'ancien château[13] | 48° 15′ 22,66″ N, 5° 54′ 23,62″ E |
La croix de Belmont-sur-Vair fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [14]. | 48° 15′ 13,8″ N, 5° 54′ 23,11″ E |
La mairie-école | 48° 15′ 14,18″ N, 5° 54′ 21,34″ E |
Pour approfondir
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 136 : Belmont-sur-Vair
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Franck Coudray, Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois, Editions ICC, (ISBN 978-2-908003-37-6).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Dont les traces sont lisibles dans le plan cadastral et la toponymie.
- « Croix monumentale », notice no PA00107094, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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