Beaulencourt

Beaulencourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Beaulencourt

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Sud-Artois
Maire
Mandat
Edith Cottel
2020-2026
Code postal 62450
Code commune 62093
Démographie
Gentilé Beaulencourtois
Population
municipale
233 hab. (2018 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 04′ 36″ nord, 2° 52′ 46″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 131 m
Superficie 4,9 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bapaume
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Beaulencourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Beaulencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Beaulencourt
Géolocalisation sur la carte : France
Beaulencourt

    Géographie

    Communes limitrophes

    Une entrée de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaulencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bapaume, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Balleincort (1127), Bellaincourt (vers 1144), Bellincort (1184)[8].
    Ces noms de localités se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[9]. Le premier élément Beaulen- s'explique par un nom de personne germanique nommé Bellin[8]

    Politique et administration

    Beaulencourt dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Jean-Jacques Cottel, conseiller général du canton de Bapaume de 2001 jusqu'à sa démission en avril 2014[10], député de la 1re circonscription du Pas-de-Calais de juin 2012 à juin 2017, devient en mars 2014 maire de Bapaume et devient le mois suivant président de la communauté de communes du Sud-Artois. C'est ainsi que son épouse Édith Cottel se présente et devient maire de Beaulencourt.

    Titulaires de la fonction de maire de Beaulencourt
    IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
    DébutFin
    Jean-Jacques Cottel[11]
    (né le )
    18 ans et 9 mois Parti socialiste
    Édith Cottel (d)[12]
    (née le )
    En cours7 ans et 6 mois Parti socialiste

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 233 habitants[Note 4], en diminution de 4,9 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    368346357380433478443483456
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    447450481443476451480451444
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    408362330241244236221211204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    197192175159175190201203204
    2013 2018 - - - - - - -
    245233-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,5 % d'hommes (0 à 14 ans = 10,7 %, 15 à 29 ans = 20,4 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 31,1 %, plus de 60 ans = 18,5 %) ;
    • 49,5 % de femmes (0 à 14 ans = 16,8 %, 15 à 29 ans = 23,8 %, 30 à 44 ans = 16,8 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 21,8 %).
    Pyramide des âges à Beaulencourt en 2007 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    1,0 
    7,8 
    75 à 89 ans
    10,9 
    10,7 
    60 à 74 ans
    9,9 
    31,1 
    45 à 59 ans
    20,8 
    19,4 
    30 à 44 ans
    16,8 
    20,4 
    15 à 29 ans
    23,8 
    10,7 
    0 à 14 ans
    16,8 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.
    • Église Notre-Dame.

    Héraldique

    Les armes de Beaulencourt se blasonnent ainsi :

    de sable au château de trois tours d'or, ouvert, ajouré et maçonné du champ, pavillonné aussi d'or sur les deux tours des flancs, aux quatre rayons gironnants d'argent issant du château évasés vers la pointe[19].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur de Français à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bapaume », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre
    9. Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p. 71 à p. 80, (ISBN 978-2-862-53265-3).
    10. « Bapaume : Jean-Jacques Cottel démissionne de son poste de conseiller général : Député de la première circonscription et maire de Bapaume depuis le 23 mars, Jean-Jacques Cottel a envoyé cette semaine à Dominique Dupilet, président du conseil général, sa lettre de démission du poste de conseiller général du canton, qu'il occupait depuis 2001 », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    11. « Beaulencourt : Jean-Jacques Cottel a toute confiance dans la prochaine municipalité », La Voix du Nord,  : « C'était l'occasion pour Jean-Jacques Cottel de rendre hommage à l'équipe municipale pour son soutien unanime et de préciser sa candidature à la mairie de Bapaume ainsi qu'à la présidence de la communauté de communes du Sud-Artois. « Mes nouvelles fonctions si je suis élu ne pourront être que bénéfiques pour Beaulencourt mais je fais toute confiance en la nouvelle municipalité qui comptera certainement une bonne partie de l'ancienne équipe ». »
    12. « Beaulencourt : Édith Cottel succède à son mari parti à Bapaume », La Voix du Nord,  : « Une équipe rajeunie, composée de cinq femmes et six hommes, dont huit nouveaux conseillers municipaux, a élu Édith Cottel au poste de premier magistrat. Celle-ci exerçait jusqu’à présent la fonction d’attachée parlementaire de son mari, le député Jean-Jacques Cottel. »
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Évolution et structure de la population à Beaulencourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    18. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    19. Banque du Blason.
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