Beaufort-en-Argonne

Beaufort-en-Argonne est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Beaufort et Argonne.

Beaufort-en-Argonne

Le lavoir.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Stenay et du Val Dunois
Maire
Mandat
Guy Santoire
2020-2026
Code postal 55700
Code commune 55037
Démographie
Population
municipale
145 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 22″ nord, 5° 06′ 51″ est
Altitude Min. 175 m
Max. 245 m
Superficie 11,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Stenay
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Beaufort-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Beaufort-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : France
Beaufort-en-Argonne
Géolocalisation sur la carte : France
Beaufort-en-Argonne

    Elle appartient à la Communauté de Communes du Pays de Stenay.

    Géographie

    Localisation

    Le village de Beaufort-en-Argonne se trouve dans le nord du département de la Meuse, à la limite du département des Ardennes.

    Le territoire de la commune est limitrophe de quatre autres communes dont deux dans les Ardennes :

    Communes limitrophes de Beaufort-en-Argonne
    Laneuville-sur-Meuse
    Belval-Bois-des-Dames
    (dans les Ardennes)
    Nouart
    (dans les Ardennes)
    Beauclair

    Urbanisme

    Typologie

    Beaufort-en-Argonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,4 %), forêts (28,4 %), zones urbanisées (3,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    La première mention connue du village est Bellofortis ou Bello-fortis en 1188.

    D'autres noms sont à signaler[8],[9] :

    • Bellefort en 1683,
    • Belfurt ou Belfort au XVIIe siècle,
    • Beaufort en 1793 et 1801,
    • Beaufort-en-Argonne en 1922.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? Bernard Santoire    
    mars 2001 En cours Guy Santoire [10]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Ancien cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 145 habitants[Note 2], en diminution de 2,68 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    603610680674663661667671648
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    493473467410406375354345343
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    320302276221251245236196209
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    199181178186174170160149144
    2018 - - - - - - - -
    145--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Beaufort-en-Argonne en 2016 [14] en nombre d'habitants.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0 
    100 et +
    0 
    0 
    90-99
    1 
    4 
    80-89
    5 
    4 
    70-79
    6 
    20 
    60-69
    13 
    10 
    50-59
    8 
    7 
    40-49
    9 
    9 
    30-39
    5 
    7 
    20-29
    5 
    9 
    10-19
    8 
    5 
    0-9
    9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'ancienne forteresse

    Héraldique, logotype et devise

    Blason
    D'azur à la tour carrée aux contreforts d'argent, ajourée du champ, maçonnée de sable, essorée de gueules et accostée de deux feuilles d'alisier torminal inclinées et adossées d'or; au chef parti, au I), de gueules à une roue de Sainte Catherine d'or, le quart chef-senestre manquant; au II) d'or, chargé de deux clous de gueules passés en sautoir. Croix de Guerre 1914 - 1918
    Détails
    Beaufort était Bellofortis en 1188 (belle fortification).
    La tour représente la maison-forte avec une tour d’angle, construite au XVII ème siècle (un linteau de la porte d’entrée est daté de 1664), des vestiges de remparts et de souterrains, rappellent que les habitants trouvaient refuge en cet édifice en cas de conflit.

    La roue à pointes et brisée est l'attribut de Sainte-Catherine à laquelle est vouée l'église. Le gueules rappelle le martyr de cette sainte.

    Les feuilles d'alisier torminal (un des princes de nos forêts) illustre l'implantation du village, à l’orée de l’immense forêt de Dieulet vitale pour le village : plus de la moitié des maisons au 19e siècle du village étaient des constructions à colombage et torchis, grâce à cette présence de la forêt et d’un sol argileux.
    Les deux clous rappellent la production d'une forge qui a fonctionné au lieudit Maucourt , au milieu du 19ème siècle. Ils représentent également les autres industries de la commune : une huilerie, le moulin et une tuilerie.
    Armoiries composées par Robert A. LOUIS et Dominique LACORDE, avec l'avis de M. Daniel MAYOT, et adoptée le 07 septembre 2021, M. Joël FOURREAUX étant maire.
    ..

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872, p. 19 (lire en ligne)
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Pyramide des âges, Recensement 2016 sur le site de l'INSEE
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