Bataillon Garibaldi

Le Bataillon Garibaldi (par la suite brigade Garibaldi) a été l'un des bataillons qui ont formé les Brigades internationales qui ont participé à la défense de la Seconde République espagnole pendant la guerre civile espagnole de 1936 à 1938. Nommé en l'honneur du héros de l'unité italienne Giuseppe Garibaldi, il était composé principalement par des Italiens.

Bataillon Garibaldi
Idéologie Extrême gauche
Antifascisme
Objectifs Lutte contre les nationalistes espagnols
Statut inactif
Fondation
Date de formation 1936
Pays d'origine Italie
Actions
Période d'activité 1936-1938
Guerre d'Espagne



Historique

Anti-fascistes italiens dans la guerre d'Espagne

Drapeau du bataillon Garibaldi (1937)

La Légion italienne est née le , par un accord signé à Paris entre les républicains, les socialistes et les communistes italiens [1]. En , elle est devenue la Brigade Garibaldi. Depuis le début il avait pour commandants le militant républicain Randolfo Pacciardi et les commissaires politiques Antonio Roasio, Luigi Longo (communistes) et Amedeo Azzi (socialiste). Il faisait partie de la XII Brigade Internationale avec le bataillon André Marty et le bataillon Dimitrov. Il subit son baptême du feu le , au Cerro de los Angeles dans la défense de Madrid, et combat à la Cité Universitaire, au Pozuelo, à Mirabueno, à Majadahonda, à l'Arganda et à Jarama. Pendant la bataille de Jarama, Pacciardi est blessé et à Guadalajara le commandement du bataillon est donné a Ilio Barontini. Pacciardi reprènd le commandement à Huesca et à Villanueva del Pardillo.

À la fin d' le bataillon est dissous pour former la brigade Garibaldi, créée officiellement le 1er mai. La brigade est renforcé par l'arrivée des soldats du bataillon Dimitrov et des groupes d'Italiens d'autres formations et de nombreux nouveaux bénévoles qui continuent à affluer en Espagne. La brigade Garibaldi demeure une partie de la Brigade XII International, sous la direction de Randolfo Pacciardi jusqu'en  ; elle se composait de quatre bataillons. Elle a coopté cinq commandants jusqu'à sa dissolution le .

Le rôle le plus éminent que le bataillon (et, successivement, la brigade) a joué, fut dans la bataille de Guadalajara et lors d'autres opérations dans l'actuelle Communauté de Madrid et des parties de l'Aragon.

Voir aussi

Bibliographie

  • Luigi Arbizzani, P. Mondini Garibaldini in Spagna e nella Resistenza bolognese, Quaderni de "La Lotta", 1966
  • Sandro Attanasio, Gli italiani e la guerra di Spagna, Mursia
  • Giacomo Calandrone, La Spagna brucia: cronache garibaldine, Roma, Editori Riuniti
  • Giulia Canali, L'antifascismo italiano e la guerra civile spagnola, Manni
  • Aldo Garosci, Gli intellettuali e la guerra di Spagna , Milano, Einaudi, 1959
  • Aldo Garosci, Umberto Marzocchi, Carlo Rosselli, Giustizia e libertà nella lotta antifascista e nella storia d'Italia, La Nuova Italia, 1978
  • Luigi Longo, Le brigate internazionali in Spagna, Roma, Editori Riuniti, 1956
  • Randolfo Pacciardi, Il battaglione Garibaldi, Lugano 1938.
  • Giovanni Pesce, Senza tregua, Milano, Feltrinelli, 1973
  • Carlo Rosselli, Oggi in Spagna domani in Italia, Milano, Einaudi, 1967

Articles connexes

Notes et références

  1. Randolfo Pacciardi, Il Battaglione Garibaldi. Volontari italiani nella Spagna Repubblicana, La Lanterna, Roma, 1945, p. 41-42
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