Barrière de police

Une barrière de police, barricade, barrière de contrôle de foule, barrière mobile, dite aussi barrière « Vauban » ou ganivelle en France et barrière « Nadar » en Belgique, est un obstacle mobile en métal (généralement de l'acier galvanisé) utilisé notamment en France pour mettre rapidement en place un périmètre de non-circulation piétonne pour la canalisation des foules dans la prévention de divers débordements.

Les barrières de contrôle de foule sont quelquefois détournées de leur fonction première, comme sur cette photo où des spectateurs grimpent dessus pour regarder au-dessus de la foule lors du défilé militaire du 14 juillet 2006.
« Barrière Vauban » redirige ici. Pour les autres significations, voir Vauban (homonymie).
« Barrière Nadar » redirige ici. Pour les autres significations, voir Nadar (homonymie).
Des barrières empilées devant des grilles de chantier (type Heras).

Historique

Les barrières mobiles utilisées par les forces de l'ordre pour canaliser les foules ne sont pas d'un usage récent. Elles ont été longtemps en bois. C'est Boris Peskine qui, s'intéressant au mobilier urbain, a mis au point le type de barrière mobile métallique le plus utilisé désormais en France et appelé « barrière Vauban » (elles tireraient ce surnom français de l’ingénieur Sébastien Le Prestre de Vauban). Longues de 2,50 m, hautes de 1,10 m, faisant un poids de 20 kilos, leurs barreaux sont des tubes en acier galvanisé[1],[2]

La barrière de police se compose de barreaux verticaux qui empêche le passage d'un individu ou du matériel. Construite en acier galvanisé, elle est très utilisée lors des événements (concerts, manifestation, ...) pour canaliser les individus. Elle est également appelée "barrière de foule", "barrière de ville" ou encore "barrière Vauban".

En Belgique, les barrières mobiles sont appelées « barrières Nadar » : ce surnom fait suite à l'initiative du photographe Nadar, qui après les événements du 26 septembre 1864, lors de sa visite à Bruxelles avec le ballon géant, fit ériger des barrières mobiles afin de garder à distance la foule qui se massait au jardin botanique, ce qui impressionna les Bruxellois[3].

Notes et références

  1. Gonzague Saint Bris, « En barrière toute ! », Le Monde, (lire en ligne)
  2. Boris Peskine, « Des barrières entre le symbolisme et le réalisme », Le Monde, (lire en ligne)
  3. Georges Lebouc, Dictionnaire de belgicismes, Lannoo Uitgeverij, (lire en ligne), p. 126
  • Portail de la sécurité civile
  • Portail de la route
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.