Barrage de la Mégiscane

Le barrage de la Mégiscane est un ensemble de cinq infrastructures (dont deux digues et trois barrages) sur le Lac du Poète (rivière Mégiscane), situées dans la ville de La Tuque, en Mauricie, dans la province de Québec, au Canada.

Pour les articles homonymes, voir Mégiscane.

La mission de ces infrastructures est de faire dévier l’eau du cours naturel de la rivière Suzie vers le lac du Poète (rivière Mégiscane), puis de dévier l’eau du lac du Poète (rivière Mégiscane) lequel est traversé par la rivière Mégiscane, vers le réservoir Gouin et, par conséquent, vers la rivière Saint-Maurice. Cet ensemble de digues et de barrages vise à régulariser l’alimentation en eau en amont du réservoir Gouin.

Géographie

Les principaux versants hydrographiques de proximité du barrage de la Mégiscane sont:

L’embouchure naturelle du « lac du Poète » est localisée au Nord-Ouest du lac, où le barrage de la Mégiscane a été aménagé, soit à:

Infrastructure

Le barrage de la Mégiscane comporte cinq infrastructures, toutes aménagées sur la rive Nord du lac du Poète (rivière Mégiscane).

Barrage Susie-Mégiscane

Caractéristiques Digue S-1 (Lac Brécourt) X0002442 Digue B-1 (Lac Brécourt) X0002443 Mégiscane-1 (Lac du Poète) (au fond d'une baie) X0002444 Mégiscane-2 (Lac du Poète) (au fond d'une baie) X0002445 Mégiscane-3 (Lac du Poète) (au fond d'une baie) X0002446
Hauteur 9,8 m 4,5 m 5,8 m 7 m 6,7
Capacité de retenue 7 590 000 000 m3 1 322 500 000 m3 2 817 500 000 m3 8 000 000 m3 8 000 000 m3
Hauteur de la retenue 6,6 m 1,2 m 2,5 m 4.0 m 3,7
Longueur de l'ouvrage 501 m 219 m 67 m 178 m 83 m
Type de barrage Terre Terre Terre Terre Terre
Type de terrain Till Till Till Till Till
Classe E E E E E
Niveau des conséquences Minimal Minimal Minimal Minimal Minimal
Superficie du réservoir 142,7 ha 142,7 ha 142,7 ha 142,7 ha 142,7 ha
Année de construction 1954 1954 1954 1954 1954

[3],[4]

Toponymie

Le terme « Mégiscane » est une dénomination d'origine algonquine associée à une rivière, un lac, un barrage et un lieu-dit. Le terme se traduit par « hameçon » ou « appât à poisson ». Des témoignages de citoyens de la Haute-Mauricie de l'époque indiquent que les Algonquins pêchaient à la ligne de manière intensive sur la rivière Mégiscane.

L’appellation « rivière Mégiscane », parait dans l’ouvrage Noms Géographiques de la Province de Québec et des Provinces Maritimes, par Eugène Rouillard, Québec, 1906, sous la forme de Mégiskan. Le même ouvrage indique aussi les graphies Métiscan, Métiskan, Mékiskan, Migiskan et Metshishkan; ce dernier mot signifiant selon le R. P. Lemoine hameçon et appât pour le poisson, parce que l'on pêchait beaucoup le poisson dans cette rivière et particulièrement à son embouchure. John Bignell signale, dans son rapport d'arpentage du , les noms Rivière Métiscan, Poste de Métiscan et Portage à Métiscan, paru dans Description des cantons arpentés et des territoires explorés de la Province de Québec, 1889.

Le toponyme « barrage de la Mégiscane » a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec[5].

Notes et références

Voir aussi

Ressource relative à la géographie :
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