Băile Herculane

Băile Herculane (latin : Aqua Herculis; allemand : Herkulesbad; hongrois : Herkulesfürdő; tchèque : Herkulovy Lázně) est une ville du județ de Caraș-Severin, Roumanie. Elle est connue pour sa station thermale. C'est une des stations thermales les plus anciennes de l'Europe: Balneum Herculanum (les Bains d'Hercule)

Station thermale

Les eaux minérales de la station Baile-Herculane ont été découvertes et exploitées par les soldats des légions romaines qui ont conquis l'ancienne Dacie. Vu les propriétés curatives des eaux, les Romains ont appelé la localité Ad acquas Herculi Sacras, d'où son nom actuel.

La ville a eu une existence continue depuis l'an 153.

Après 1718 et le Traité de Passarowitz commence l’histoire moderne et contemporaine de l’endroit.

En 1736 commencent la reconstruction et la modernisation des « bains », des voies d’accès et des bâtiments.

En 1767, le 13e régiment de frontière roumain est créé, les soldats construisent la plupart des bâtiments de la station thermale.

La région est visitée en 1772 par l’empereur Joseph II.

La deuxième étape de la reconstruction commence au XIXe siècle.

En 1847, la statue en bronze d’Hercule est installée (travail de Romelmayer et Glants à Vienne).

En 1852, l’empereur François-Joseph fait une visite à la station et déclare : « Ici nous avons, sur la vallée de la Cerna, la plus belle station thermale du continent ». Il reviendra à plusieurs reprises à Băile Herculane (en 1884, 1887, 1890,1892,1896), notamment avec sa femme, Élisabeth (« Sissi ») qui écrit avec bonté ses impressions sur la station thermale.

Le général Nicolae Cena devient le premier responsable roumain de la station thermale. On lui est redevable du musée et celui-ci porte son nom (en raison de sa collection personnelle qui est donnée en 1922 au musée).

En 1932, le Mont Domogled devient une réserve naturelle.

En 1970, la construction de la partie moderne de la station thermale (le parc Vicol) commence.

Démographie

Lors du recensement de 2011, 86,7 % de la population se déclarent roumains et 2,21 % comme roms (1,19 % déclarent une autre appartenance ethnique et 9,88 % ne déclarent pas d'appartenance ethnique)[1].

Politique

Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti national libéral (PNL)4
Parti social-démocrate (PSD)3
M10 (parti politique) (M10)3
Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR)2
Parti Mouvement populaire (PMP)2
Alliance des libéraux et démocrates (ALDE)1

Notes et références

  1. (ro) « Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune », sur recensamantromania.ro.
  2. (ro) « Rezultate finale 5 iunie 2016 », sur www.2016bec.ro (consulté le ).

Liens externes

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