Avenue Henri-Barbusse (Bobigny)
L'avenue Henri-Barbusse, est l'une des artères principales de Bobigny.
Avenue Henri-Barbusse | |||
L'avenue en avril 2021. | |||
Situation | |||
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Coordonnées | 48° 54′ 33″ nord, 2° 25′ 44″ est | ||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Ville | Bobigny | ||
Quartier(s) | Pont de Pierre | ||
Début | Avenue du Général-Leclerc à Pantin | ||
Fin | Place de l'Escadrille-Normandie-Niémen à Bobigny | ||
Histoire | |||
Anciens noms | Route des Petits-Ponts | ||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation et accès
L'avenue est située le long de l'ancienne route des Petits-Ponts, dont elle reprend en partie le tracé rectiligne, qui est celui de la route départementale 115.
Elle commence son tracé à l'intersection de l'avenue du Général-Leclerc à Pantin, et du chemin des Vignes, limitrophes des deux communes, et longe tout d'abord le cimetière parisien de Pantin.
Elle traverse ensuite le rond-point de la route départementale 27, formé par la rue de la République à Bobigny et l'avenue de la Division-Leclerc.
Continuant toujours plus au Nord, elle longe sur sa gauche l'ancienne gare de déportation de Bobigny et franchit par un pont la ligne de Bobigny à Sucy - Bonneuil.
Elle se termine à la place de l'Escadrille-Normandie-Niémen, dite carrefour des Six-Routes.
Origine du nom
Cette avenue est nommée en hommage à Adrien Gustave Henri Barbusse, écrivain français né à Asnières-sur-Seine en 1873 et mort à Moscou en 1935.
Historique
De nombreuses industries étaient installées à cet endroit. Aujourd'hui, une zone d'activité est située le long de l'avenue[1].
Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, une bombe lancée d'un avion allemand explose au no 1 route des Petits-Ponts sur l'actuelle avenue Henri-Barbusse [2]
Le 30 mars 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha tombe sur la gare de triage de Bobigny située aux nos 69-151, avenue Henri-Barbusse[3]. Un autre obus éclata, le , sur la partie de l'avenue alors appelée « route des Petits-Ponts ». La gare de triage est une nouvelle fois touchée le .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Gare de Bobigny: De 1943 à 1944, elle fut le lieu de déportation des juifs détenus au camp de Drancy[4]. Cet endroit est réaménagé en une esplanade du Présent et un espace de la Mémoire[5];
- Ancienne usine La carbonique moderne[6],[7], ouverte en 1899[8]. Jean Perrot, prêtre ouvrier, y travailla en 1951[9].
Notes, sources et références
- Observatoire des quartiers de gare du Grand Paris: Monographie du quartier de gare Drancy – Bobigny Ligne ⓯ est
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica
- Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
- Ancienne gare de déportation de Bobigny
- Le projet d'aménagement
- Bobigny, route des Petits-ponts (avenue Henri-Barbusse), vue sur l’usine "la Carbonique moderne" (CPA colorisée)
- Bobigny, route des Petits-ponts (avenue Henri-Barbusse), vue sur l’usine "la Carbonique moderne"
- Archives nationales du monde du travail: Syndicat des Chemins de fer de Ceinture (1851-1937)
- Jésuites et ouvriers. La mission ouvrière jésuite de 1944 à la fin des années 1990, Noël Barre, KARTHALA Editions, 22 avr. 2014
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