Avenue Chanzy (Nantes)
L'avenue Chanzy est une voie du quartier Malakoff - Saint-Donatien à Nantes en France.
Avenue Chanzy | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 30″ nord, 1° 32′ 51″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Malakoff - Saint-Donatien | |||
Début | Rue Maréchal-Joffre | |||
Fin | Rue Général-Margueritte | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Longueur | 400 m | |||
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nantes
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Localisation
La rue rectiligne longue de 400 mètres, bitumée et ouverte à la circulation, relie la rue Maréchal-Joffre à la rue Général-Margueritte. Elle rencontre sur son tracé que les rues Dufour, Préfet-Bonnefoy, Amiral-Ronarc'h, François-Joseph-Talma et Henri-Lasne.
Dénomination
Le nom lui a été attribué par arrêté en date du 9 janvier 1883, en hommage au général Alfred Chanzy, commandant en chef de la seconde armée de la Loire durant la Guerre franco-allemande de 1870[1].
Historique
Les avant-projets d'aménagement de la rue datent de 1881[2], et coïncident avec la construction de la « caserne Cambronne » qui abritera un régiment d'infanterie, et dont l'entrée principale se trouve dans l'axe de l'artère à son extrémité ouest[3].
En 1826, l'évêché décide l'ouverture d'un « Grand séminaire » dans lequel on enseignait la théologie et la philosophie. 200 élèves y seront comptabilisés en 1850. Les bâtiments qui bordent l'extrémité nord-est de la voie, sont agrandis par l'architecte Théodore Nau entre 1852 et 1870. En 1905, la loi de séparation des Églises et de l'État entraîne la suppression de la compagnie des prêtres de Saint-Sulpice qui gérait le séminaire, et l'expulsion des professeurs est ordonné un an plus tard. Restés vacants, les locaux sont occupés depuis 1910 par le lycée Eugène-Livet[4].
Références
- « Chanzy (avenue) », sur catalogue.archives.nantes.fr, archives municipales de Nantes (consulté le ).
- Pied 1906, p. 61.
- Plaquette « Nantes et ses soldats » - page 8
- Le Séminaire Saint-Jean - Histoire
Voir aussi
Bibliographie
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 61.
Articles connexes
Liens externes
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