Auguste Boncors

Auguste Boncors, né à Rostrenen le et mort à Saint-Guen le était un écrivain français. Il a été également un néodruide sous le nom d'Eost (signifiant août et moisson en breton) ou Eostig (rossignol en breton) Bongorz.

Biographie

Il a écrit également sous divers pseudonymes : Potr Rostren et Aogust Bongorz.

Il fut élève au collège Notre-Dame de Campostal à Rostrenen, puis au collège Saint-François de Quintin, d'où il fut exclu pour avoir été surpris nu dans une malle, avant d'être exclu d'un autre établissement d'enseignement catholique de Saint-Brieuc pour « insoumission ». Rebelle et casse-cou, il multipliait les actes excentriques.

Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo en [1], envoyé au STO, déporté à Auschwitz, Buchenwald, Dora et Niederhausen (Tyrol). À son retour des camps, il est embauché comme manœuvre gros travaux chez Renault à Paris.

À Rostrenen, le caveau familial où il repose fait face à la tombe d'Armand Robin[2].

Œuvres

  • Requiem Aeternam et Résurrection de Sapho ;
  • Odes triomphales, deux parties, entre 1937 et 1939 ;
  • Chant national à Guynemer, 1938 ;
  • Trois Orphées aux enfers, ouvrage composé avec Ronan Pichery-Abroc'hell et François Jaffrennou-Taldir, 1952 ;
  • Klotennou Klod-Heol, Poèmes Solaires, Préface de Ronan Pichery-Abrochell, Editions Le Cercle de Brocéliande, Troisième trimestre 1953.

Notes et références

  1. Brocéliande Au-delà des apparences Tome II, Cappelli Jean-Claude, 2017
  2. Guide des tombes d'hommes célèbres, Bertrand Beyern, Ed.Cherche Midi, 2011

Liens externes

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