Beaumotte-Aubertans

Beaumotte-Aubertans est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle naît en 1973 de la fusion des villages de Beaumotte-lès-Montbozon et d'Aubertans, d'abord sous le nom de Beaumotte-lès-Montbozon-et-Aubertans, qui resta jusqu'en 1977[1].

Pour les articles homonymes, voir Beaumotte.

Beaumotte-Aubertans

L'église de Beaumotte-lès-Montbozon,

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Montbozon et du Chanois
Maire
Mandat
Christophe Grangeot
2020-2026
Code postal 70190
Code commune 70059
Démographie
Population
municipale
471 hab. (2018 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 15″ nord, 6° 10′ 48″ est
Altitude Min. 228 m
Max. 328 m
Superficie 13,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rioz
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Beaumotte-Aubertans
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Beaumotte-Aubertans
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumotte-Aubertans
Géolocalisation sur la carte : France
Beaumotte-Aubertans

    Géographie

    La commune est traversée par la Quenoche qui y reçoit les eaux de l'Authoison. Elle possède un territoire de forêts de près de 800 hectares.

    Le village d'Aubertans est traversé par la D82 reliant la N57 à hauteur de Quenoche à Loulans-Verchamp. Quant au village de Beaumotte, il est traversé par la D31. Enfin, la D15 reliant l'Est à l'Ouest de la Haute-Saône traverse la commune.

    Communes limitrophes

    Ruhans Villers-Pater Loulans-Verchamp
    Cirey N Cenans
    Germondans (Doubs)
    O    Beaumotte-Aubertans    E
    S
    Vandelans, La Barre Blarians
    (Doubs)

    Transports

    La commun est desservie par la ligne de bus Mobigo la reliant à Vesoul.

    Urbanisme

    Typologie

    Beaumotte-Aubertans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), terres arables (17,8 %), prairies (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (2,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Au début du XIXe, en décembre 1805 Nicolas Gauthier achète aux héritiers du maître de forges Bricon la forge de Beaumotte qui comprend tireries, martinet, moulin, usine, écluse et le cours d'eau. En le même Gauthier achète la forge d'Aubertans. Son fils Joseph Gauthier bâtit une fortune considérable et est surnommé "le Napoléon des Forges" . En 1829 il est le 12e contribuable de Haute-Saône. II finit ruiné par la crise de 1840. La forge s'est transformée par la suite en tréfilerie jusqu'aux années 1860, puis en papeterie et actuellement la société Gindro, spécialisée dans la tôlerie.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D’or fretté de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 mars 2001 André Chevrier UDF Exploitant agricole - Conseiller général du canton de Montbozon (1992-2004)
    mars 2001 en cours[10] Ginette Parent    

    Démographie

    En 2018, Beaumotte-Aubertans comptait 471 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    383384386587781736566499493
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    494417390363336493278316312
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    284290311234274239223231181
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    163173248304345383467477487
    2013 2018 - - - - - - -
    442471-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. INSEE : Code officiel géographique, consulté le 7 septembre 2009
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Site de la préfecture de Haute-Saône, consulté le 9 mai 2008
    10. Préfecture de Haute-Saône, Liste des communes de Haute-Saône, consultée le 18 juillet 2013
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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