Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge de Lyon

L'atelier de poterie antique du Chapeau Rouge est un atelier de céramiques de Lyon à l'époque gallo-romaine.

Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge Lyon
Localisation
Pays France
Région française Rhône-Alpes (Auvergne-Rhône-Alpes)
Région antique Gaule Lyonnaise
département Rhône
Commune Lyon
Coordonnées 45° 46′ 18″ nord, 4° 48′ 29″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge Lyon
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge Lyon
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge Lyon
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Atelier de poterie antique du Chapeau Rouge Lyon
Histoire
Époque des environs de l'an 40 jusqu'à la fin du Ier siècle
Empire romain

Il est actif à partir de l'an 40 environ, jusqu'à la fin du Ier siècle.

Le site présente plusieurs originalités : unité de production complète, présence de fosses de tours de potier, et productions incluant plusieurs types de céramiques fabriquées par d'autres ateliers lyonnais.

Situation

L'atelier du Chapeau Rouge est sous l'école maternelle de la rue du même nom[1], dans le quartier de Vaise, 9e arrondissement[2]. L'extrémité Est du bâtiment touche le boulevard A. de Saint-Exupéry[3].

Découverte

Il est découvert suite aux investigations archéologiques en 1999 préalables à la construction d'un ensemble école/crèche/halte-garderie prévu sur environ 1 000 m2 (ceci selon Desbat, responsable de la fouille de 1999-2000. E. Bouvard cite quant à elle l'extension du réfectoire de l'école maternelle du Chapeau Rouge, no 14 boulevard de Saint-Exupéry[1], mais l'école s'étend jusqu'à la rue du Chapeau Rouge). Les sondages ayant détecté une nécropole et un tronçon de la voie de l'Océan[4], les fouilles subséquentes mettent également au jour, un mois avant la fin programmée pour les fouilles, les vestiges d'une carrière de schiste, sous la nécropole[5] datée du début du Ier siècle[6] ; et ceux d'un atelier de potier avec aires de tournage, fours et fosses de préparation de l'argile[7].

Situation historique

La rue du Chapeau Rouge est la pars rustica (la ZAC Charavay étant la pars urbana) d'une grande villa datée entre les années 30 av. J.-C. et la fin du règne d'Auguste (14 apr. J.-C.) ou de Tibère (37 apr. J.-C.). La zone s'urbanise ensuite avec deux îlots de part et d'autre de voies est/ouest et nord/sud (la voie de l'Océan)[8] ; un premier atelier de poterie s'y installe vers 40 apr. J.-C.[9], au bord de cette voie importante[4]. Vers la fin du Ier siècle, le quartier subit une restructuration importante avec entre autres la voie de l'Océan s'agrandissant pour atteindre 20 m de large ; l’atelier est abandonné vers la même époque et est recouvert d'une nécropole[6] (dont on sait que la voie était bordée en de nombreux endroits). Au IVe siècle un autre atelier de poterie s'installe dans un des îlots urbains[8].

Comme on peut s'y attendre dans un lieu doté d'un carrefour de voies, d’un bourg (vicus) et peut-être d’un port[10], les environs immédiats sont riches en installations de l'époque gallo-romaine, avec une occupation attestée jusqu’aux Ve – VIe siècles apr. J.-C.[11].

L'atelier se trouve au sud de la nécropole, pour laquelle il a vraisemblablement produit des pots funéraires[6].

Description

Son bâtiment de 18 × 9 m est accolé à l'enclos de la nécropole : son mur nord double en partie celui de la nécropole. L'entrée se trouve dans le mur ouest, s'ouvrant sur un grand trottoir[12] de m de large[13] et sur la voie romaine[12] (la voie de l'Océan[4]). Des cloisons à pans de bois (poteaux de 10 cm de section, espacés de 50 cm) et hourdis de brique crue divisent la partie ouest du bâtiment en quatre pièces : deux pièces (C et D) de 3,6 × 4 m au fond, et deux pièces (A et B) de 4 × 8 m en façade[12] (voir plan dans Desbat 2001, p. 19). La pièce à l'est (E) fait 8,5 × 5 m ; elle a un sol jaune en terre battue, comme plusieurs pièces de l'atelier à l'ouest[14]. Les plafonds sont hauts : m minimum[12].

Il a livré un total de six fours, trois fosses de préparation d'argile et neuf emplacements de tours[15], le tout n'ayant pas nécessairement fonctionné simultanément[12].

L'intérêt principal de ce site est la mise au jour d'un ensemble de production complet[16]. La mise au jour de fosses de tour est également une rareté[17] : bien que les tours rapides soient attestés en Élam (Mésopotamie) vers 3 500 à 3 000 av. J.-C.[18] et que leur usage soit largement répandu dans le monde romain, les traces en archéologie sont encore rares à l'époque de la fouille du Chapeau Rouge (2000). On en trouve à l'atelier de Sallèles-d'Aude, à Beaumont-sur-Oise, Beuvraignes ou La Boissière-École. Chapeau Rouge en livre plusieurs - mais pas de tours à pied, qui n'existent pas encore, du moins dans le monde romain ou grec[17] ; ce sont des tours à main ou des tours au bâton[19],[n 1].

Évolution, productions

L'atelier utilise plusieurs sortes d'argile, dont les compositions ont été analysées suite aux fouilles extensives des années 1999-2000[17].

Entre les années 40-70, il produit des vases directement inspirés des céramiques hispaniques[20]. Dans sa dernière phase, l'atelier semble ne plus produire que des céramiques à usage culinaire[21].

Trois étapes principales rythment l'évolution de l'atelier[12].

L'installation, les débuts

(Plan montrant la disposition de l'atelier dans la premire phase, dans Desbat 2001, p. 19.)

Il est installé sur une partie de la carrière[12] remblayée avec des éclats de taille[14] mêlés à des tessons de céramique, dont des sigillées de la Graufesenque (Drag. 15/17, Drag. 24/25, Drag. 29) qui permettent de dater le bâtiment vers 40 apr. J.-C.[9].

Ses débuts semblent modestes, avec un seul four circulaire[14] (F6[22],[n 2]) dans la pièce B au sud-ouest.

La pièce A abrite un tour et un bassin (bac) de préparation d'argile ; deux autres tours se trouvent dans les pièces C et D. La pièce E ne montre aucune installation artisanale ; elle a peut-être servi de logement[14] ou de meunerie car des fragments de meule à grain en basalte ont été retrouvés sur le sol et sous le mur du four F1[9]. Un égout maçonné et couvert de dalles de schiste part de cette pièce près du mur ouest, traverse le mur puis la pièce C et enfin la pièce A, en ligne droite[14].

Le développement

(Plan montrant la disposition de l'atelier dans la deuxième phase, dans Desbat 2001, p. 20, avec une restitution volumétrique p. 21[n 3].)

Le four F6[n 2] est démoli et remblayé et trois nouveaux fours sont construits[9].

Dans la pièce A le long du mur nord sont installés deux tours et un bassin de préparation de l'argile, et un troisième tour dans la même pièce côté sud[9]. Le fond du bassin est couvert de galets, les côtés sont en plaques de schiste[16].

La pièce B, celle du premier four, est maintenant vide ; elle sert peut-être d'espace de séchage et/ou de stockage[9].

La pièce C est aussi dotée d'un tour et d'une fosse qui plus tard sert de dépotoir[9].

Un four quadrangulaire (F4[n 2]) est construit dans la pièce D[23].

Le sol de la pièce E est surélevé avec un remblai d'éclats de schiste de plus de m d'épaisseur, dans lequel est installé un bassin de préparation d'argile[23] de 2 × 1,40 m pour 60 cm de profondeur, construit lui aussi de galets au fond et de plaques de schiste pour les côtés. Il est alimenté en eau par une ouverture circulaire ménagée dans le mur du fond (mur est ?)[16]. Deux fours (F1 et F2[n 2]) sont construits dans l'angle nord-ouest de la pièce[n 4]. Une porte se trouve dans le mur Est ; son seuil est fait de dalles calcaires récupérées de l'enclos voisin[23],[n 5].

Au-dessus du four F6[n 2], une monnaie de Néron datée entre 54 et 68 indique la date de fin de cette phase[23].

Un hiatus entre les 2e et 3e phases ?

Plusieurs éléments semblent indiquer un hiatus entre ces deux phases, pendant lequel une forge a pu être active[22] : La pièce E est divisée en deux (E1 au nord et E2 au sud) par une cloison de maçonnerie orientée est/ouest, qui semble condamner l'accès aux fours F1 et F2[n 2] (ces fours seraient alors hors d'usage)[21]. L'égout et le four F6 (premier four circulaire) sont recoupés ultérieurement par des fosses dont le remplissage a livré de nombreuses scories de fer. La forge aurait pu être liée au travail de la carrière (fabrication et réparation des outils de carrier) dont l’activité a dû perdurer tout au long et au-delà de l'existence de l'atelier de poterie[22].

Phase finale

(Plan montrant la disposition de l'atelier dans la troisième phase, dans Desbat 2001, p. 23.)

Vers la fin du Ier siècle, deux nouveaux fours circulaires (F3 et F5[n 2]) sont construits pour la cuisson de céramiques grises[21].

Dans la pièce E2, le bassin de préparation est comblé[21] avec des rebuts de cuisson : céramiques communes claires, cruches et pots à provision viennent recouvrir la quantité importante d'argile qu'il contient encore[17]. Noter qu'il n'y a plus de bassin de préparation à l'intérieur du bâtiment, ce qui laisse supposer que cette opération se déroule alors à l'extérieur. Le four F3[n 2] prend place dans le coin sud-ouest de cette pièce[21]. La porte dans le mur Est est déplacée vers le coin sud-est, toujours dans le même mur[21].

Le four circulaire F5[n 2] est construit dans la pièce A ; il supprime une partie du bassin de préparation d'argile[21], qui est transformé en fosse d'accès au foyer du four[22]. La pièce contient toujours deux tours[21].

La pièce C voit son sol recouvert d'éclats de schiste, qui comble la fosse de préparation et la fosse du tour ; deux nouveaux tours sont installés côte à côte contre le mur Est de cette pièce[21].

La cloison entre les pièces B et D est supprimée (comme indiqué plus haut) et en partie recouverte d'une aire de marchage[21],[n 6].

Le long du trottoir (côté ouest), un mur est construit qui correspond peut-être à un portique en façade[21].

Trois aires de marchage[n 6], dont les locations exactes ne sont pas précisées, sont peut-être utilisées ; elles se manifestent par une aire plane couverte de plusieurs niveaux d'argile superposés[17].

L'abandon

L'atelier est abandonné à la fin du Ier siècle[6]. Ses ruines sont peu à peu recouvertes d'éclats de schiste indiquant que la carrière fonctionne toujours[22]. Son emplacement est envahi par la nécropole[6] qui s'installe dans le remblai aux IIe et IIIe siècles[22] et reste active jusqu'au haut Moyen Âge[24].

Le site en devenir

En l'an 2000 il était prévu que le site bénéficie d'une solution innovante cherchant à parer le désintérêt du public pour les lieux archéologiques in situ[n 7] : la réalisation d'un fac-similé fonctionnel des installations gallo-romaines, permettant une production expérimentale à l'identique[25]. Il semble que ce projet n'ait pas été suivi (?).

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

  • Florence Barreto, Colette Laroche et Michel Lenoble, « Un atelier de potier du Ier siècle, rue Cottin à Vaise, Lyon 9e », Revue archéologique de l'Est, t. 54, , p. 71-93 (ISSN 1760-7264, lire en ligne, consulté le ). 
  • Armand Desbat, L'atelier de potiers antique de la rue du Chapeau Rouge à Vaise (Lyon 9e), Lyon, Ville de Lyon, , 47 p. (ISBN 2-9516155-0-7). 
  • [Lanos et al. 2013] Philippe Lanos, Philippe Dufresne et Lucie Garnier, « Lyon (Rhône), Quartier Vaise, " Le Chapeau-Rouge ", Four 1 : Analyse archéomagnétique REN-2013-22 », IRAMAT - CRP2A Université Bordeaux Montaigne – CNRS, (présentation en ligne).
  • [Lanos et al. 2014] Philippe Lanos, Philippe Dufresne et Lucie Garnier, « Lyon (Rhône), Quartier Vaise, " Le Chapeau-Rouge ", Four 2 » (Rapport de datation par archéomagnétisme), IRAMAT - CRP2A Université Bordeaux Montaigne – CNRS, (présentation en ligne).
  • [Maza et al. 2009] Guillaume Maza et Tony Silvino, Lyon - Vaise, 14 rue des Tuileries « Les Printanières » (69009), vol. I : Textes (Rapport d'opération d'archéologie préventive), , 291 p. (lire en ligne [PDF] sur archeodunum.ch).

Notes et références

Notes

  1. Voir la description du tour au bâton dans Desbat 2001, p. 27.
  2. Numérotation dans la nomenclature des fours : ils ne sont pas numérotés dans l'ordre chronologique de leur construction (mais probablement dans l'ordre chronologique de leurs découvertes, car les débris mis au jour doivent être classés et numérotés au fur et à mesure de leur découverte sous peine de confusion ultérieure). Pour récapituler les différents fours : F6 est le premier four construit (circulaire, pièce B, 1re période)[22] ; ensuite viennent les fours F4 (quadrangulaire, pièce D, 2e période)[23], et F1 et F2 (pièce E, 2e période)[23] ; puis les fours F3 (circulaire, pièce E2, 3e période) et F5 (circulaire, pièce A, 3e période)[21].
  3. Dans Desbat 2001, p. 22 : l'image illustrant le « Détail de la pièce A, 2e état de l'atelier » est, d'après le plan de la p. 20, une vue vers le nord-ouest ; le mur de droite est le mur nord. L'ensoleillement indiqué par le côté nord (!) est donc une erreur, que l'on retrouve dans l'image de la p. 21).
  4. Dans la page du Service archéologique de la ville de Lyon présentant quelques « photos des fouilles préventives », la première photo « Vue générale » montre l'atelier vu depuis le sud-est et la deuxième photo « Vue générale » est une vue depuis l'Est. La photo « Four antique de potier » est un gros plan vu depuis l'est, sur les deux fours F1 et F2 de la deuxième phase de l'atelier, dans l'angle nord-ouest de la pièce E (qui devient E2 dans la dernière phase de l'atelier : on voit sur le bord gauche de la photo une partie du mur de séparation construit dans la troisième et dernière phase de l'atelier).
  5. Dans Desbat 2001, p. 21, il est dit que le mur Est de la pièce E (à l'opposé de la voie) est percé d'une porte lors de la deuxième étape d'évolution de l'atelier. Mais leur plan de la première étape (p. 19) indique déjà une porte au même endroit.
  6. Le marchage est l'opération qui consiste à marcher sur l'argile pour la malaxer au pied, après qu'elle ait été séchée, puis broyée, mise à tremper, et partiellement séchée de nouveau pour évacuer l'excédent d'eau. C'est la première phase du pétrissage (elle est ensuite pétrie à la main puis façonnée en blocs prêts à l'emploi)[16].
  7. Michel Besse, préfet de la région Rhône-Alpes et du département du Rhône, pose que les musées de Lyon et de Saint-Romain-en-Gal sont bien fréquentés par le public, mais les lieux archéologiques présentés in situ (Saint-Laurent de Choulans, groupe épiscopal et baptistère Saint-Étienne, thermes antiques de la rue des Farges, amphithéâtre gallo-romain…) n'ont pas eu la fréquentation qu'ils méritent malgré les efforts financiers et techniques pour les présenter[25].

Références

  1. [Bouvard 2014] Emma Bouvard (Responsable d’opération), « Lyon 9e (Rhône). École maternelle du Chapeau Rouge. 14 bd. Saint-Exupéry », Varia, no 44, , p. 303-304 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
  2. « Rue du Chapeau rouge et rue Cottin à Lyon, carte interactive » sur Géoportail.
  3. Barreto, Laroche et Lenoble 2005, § 7, fig. 2.
  4. Desbat 2001, p. 9.
  5. Desbat 2001, p. 11.
  6. Desbat 2001, p. 12.
  7. Desbat 2001, p. 10.
  8. Maza et al. 2009, p. 62.
  9. Desbat 2001, p. 20.
  10. [Aubin et al. 1999] Gérard Aubin, François Baratte, Jean-Paul Lascoux et Catherine Metzger, Le trésor de Vaise à Lyon (Rhône), Lyon, Alpara, coll. « DARA », , 192 p. (ISBN 978-2-906190-21-4, présentation en ligne, lire en ligne [PDF] sur academia.edu), p. 9, paragr. 3.
  11. [Delaval & Lascoux 1995] Éric Delaval et Jean-Paul Lascoux, « Corpus », dans Éric Delaval, Catherine Bellon, Jacqueline Chastel, Éric Plassot et Laurence Tranoy, Vaise, un quartier de Lyon antique, Lyon, Alpara, coll. « DARA », , sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 133-178. Ce chapitre recense toutes les découvertes gallo-romaines effectuées sur Vaise et ses abords jusqu’à l’année 1992. Pour les environs du Chapeau Rouge, voir en particulier les notices no 22 et 23.
  12. Desbat 2001, p. 17.
  13. Desbat 2001, p. 16.
  14. Desbat 2001, p. 19.
  15. Desbat 2001, p. 28.
  16. Desbat 2001, p. 25.
  17. Desbat 2001, p. 26.
  18. [Prévet 2007] Alain Prévet, La céramique à travers les âges, éd. Jean-Paul Gisserot, coll. « Patrimoine culturel », , 32 p., sur books.google.fr (présentation en ligne, lire en ligne).
  19. Desbat 2001, p. 27.
  20. [Rivet 2004] Lucien Rivet, « Lampes à huile et céramiques à parois fines de l'atelier de potiers gallo-romain de l'agglomération portuaire de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) », Revue archéologique de Narbonnaise, no 37, , p. 233-257 (lire en ligne [sur persee]), p. 253.
  21. Desbat 2001, p. 22.
  22. Desbat 2001, p. 23.
  23. Desbat 2001, p. 21.
  24. École rue du Chapeau Rouge (1999) - Photos des fouilles préventives.
  25. Desbat 2001, p. 7.
  • Portail de la céramique
  • Portail de l’archéologie
  • Portail de la Rome antique
  • Portail de la métropole de Lyon
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.