Association Bernard-Gregory

L’ABG est née autour du concept de formation par la recherche cher à Bernard Gregory qui, en 1977, alors qu’il dirigeait la Délégation générale à la recherche scientifique et technique (DGRST), mit sur pied un groupe de travail sur l'insertion professionnelle des jeunes scientifiques[3]. Trois ans plus tard, l’ABG fut créée en son honneur par José Ezratty et Pierre Averbuch avec quatre missions principales :

• favoriser le rapprochement entre monde économique et académique ;
• faciliter la mobilité professionnelle des docteurs ;
• accompagner les entreprises dans le recrutement des docteurs ;
• venir en appui des établissements d’enseignement supérieur.

Fin 2010, l’Association Bernard Gregory fait évoluer son rôle dans le contexte du vote de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités[4], qui vient renforcer la mission d’insertion professionnelle des universités auprès de leurs étudiants, y compris des doctorants, qui sont en insertion professionnelle. Elle devient Intelli'agence, spécialiste de la "mobilité professionnelle des docteurs" [5] : "Les universités ont désormais une mission renforcée en matière d’insertion professionnelle des étudiants en général comme des docteurs. Une mission qui rentrait en concurrence avec celle de l'ABG (...) sur le public des docteurs, doctorants et étudiants se destinant à la thèse. (...) La mission initiale de l’association est donc en partie révolue", déclare alors Pierre Goldberg, directeur adjoint de la nouvelle association.

Des services d'aide au recrutement ont vu le jour en 2015, et en parallèle l'ABG-Intelli'agence a accru son ouverture internationale.

L'ABG a participé à la création d'un guide d’auto‐évaluation professionnel en ligne (DocPro), réalisé en partenariat avec la conférence des présidents d'université (CPU) et le MEDEF. Ce portail permet au docteurs d'identifier les compétences qu'ils ou elles ont développées au cours de leur parcours professionnel afin de rendre leurs CV plus attractifs et faciliter leurs transition, notamment vers les entreprises. DocPro est aussi utilisé par les responsables académiques pour définir les compétences à développer dans le cadre des formations doctorales ou par les entreprises qui souhaitent recruter des candidat(e)s ayant obtenu une thèse[6].

• « Formation par la recherche » est le premier support de communication de l’ABG, destiné à la formation doctorale et à l’emploi des jeunes chercheurs. 79 numéros furent édités entre 1982 et 2003.
• « Docteurs & Co » paru de 2004 à 2010, ce magazine trimestriel rassemble des témoignages de docteurs ayant quitté le milieu académique, des conseils pour la recherche d’emploi, et des études sur l'emploi et les salaires des docteurs en France comme à l'étranger.
• « Intelligence(s) » traitait du rapport entre docteurs, entreprises et société mais sous un angle plus thématique (création d’entreprise, collectivités territoriales, femmes scientifiques…). Cette publication devenue payante, cinq numéros paraîtront avant l’arrêt total des éditions en mars 2012.

L'ABG commercialise des séminaires au sein des universités-laboratoires en France ou à l’étranger, et des formations aux étudiants de Master ou aux doctorants et docteurs :

• ateliers thématiques ;
• entretien-conseil ;
• Avant-thèse ;
• Post-doctoriales ;

L’ABG propose également :

• des programmes d’accompagnement en interne pour les doctorants d’une entreprise tels que le cursus « Expérience Doctorale en Entreprise » (EDEn), expérimenté depuis 2007 chez Orange[7] ;
• des formations à l'encadrement, destinées aux responsables d'équipe de recherche ou aux encadrants de doctorants en entreprise.

Avec plus de 95 000 candidats, 27 000 recruteurs, une CVthèque riche de 1 000 CVs actualisés en permanence, le site de l'ABG est une référence en matière d'emploi et de recrutement pour les doctorants et les docteurs en Europe.

Les recruteurs présents sur le site de l'ABG sont aussi bien des laboratoires académiques que des universités, des entreprises (grands groupes, PME, start-ups) ou des agences gouvernementales et ONGs. Environ 25 % des offres viennent de l’étranger, contribuant à la mobilité internationale des doctorants encouragée par l’ABG.

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