Assencières

Assencières est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Assencières

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes Forêts, lacs, terres en Champagne
Maire
Mandat
Jean-Louis Pinet
2020-2026
Code postal 10220
Code commune 10014
Démographie
Population
municipale
176 hab. (2018 )
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 32″ nord, 4° 11′ 59″ est
Superficie 7,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienne-le-Château
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Assencières
Géolocalisation sur la carte : Aube
Assencières
Géolocalisation sur la carte : France
Assencières
Géolocalisation sur la carte : France
Assencières

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Assencières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,6 %), zones urbanisées (3,4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le village est cité à la fin du XIe siècle, il était au comte de Champagne et relevait ensuite de la Mairie royale de Dosches. Les seigneurs du XIIIe siècle étaient de la famille de Villehardouin[réf. souhaitée] . Elle passait ensuite dans les mains de Henri sire de Joinville et de Vaudémont. En 1600 à François de Luxembourg, duc de Piney qui en faisait la vente à Pierre III Pithou. Le Marie d'Aubeterre rachetait la terre qui avait été donnée à l'Hôtel-Dieu de Troyes et était l'épouse de Jean Angenoust. Odard-Louis Angenoust, dernier seigneur mourait en 1806.

    Un château est cité dans des aveux entre 1668[8] et 1714, il avait deux arpents de terres, un colombier, des granges et estables, le tout entouré de fossés, tours et pont-levis ; il venait d'être relevé car, ruinés par les guerres, l'ancienne maison forte seigneuriale existait depuis longtemps. En 1789, la communauté dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.

    Politique et administration

    Entre le et le , Assencières était au canton d'Onjon, puis de celui de Creney jusqu'en l'an IX.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Gérard Leclercq    
    mars 2008 En cours Jean-Louis Pinet[9]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[10]
    DVG Ouvrier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].

    En 2018, la commune comptait 176 habitants[Note 3], en diminution de 9,74 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    176162155157138140139134127
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1231121101121081011029182
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    787262628787927777
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    68738589106145162201175
    2018 - - - - - - - -
    176--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église d'Assencières avant sa destruction.
    L'église actuelle.

    Personnalités liées à la commune

    • Alexandre Marchais, dit Le Mose, est né en 1962 et a passé son enfance à Assencières. Il fit ses premiers pas dans l'animation de soirée avant de s'orienter dans la musique de rue pour finalement rejoindre une troupe de saltimbanques itinérants. Mais c'est dans la communauté manouche qu'il se fait connaitre en devenant l'un des chefs de file de la musique ericius (tous les instruments sont fabriqués à partir de corps de hérisson).

    Héraldique

    Blason
    Parti : au 1er coupé au I d'azur à trois morailles d'or rangées en pal, au II d'argent à la croix ancrée de gueules, au 2e de gueules à la gerbe de blé d'or surmontée d'une clé d'argent posée en fasce.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Archives nationales, P192, n°1711.
    9. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    10. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21600278
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Marguerite Beau : Essai sur l'architecture religieuse de la Champagne méridionale auboise hors Troyes (1991).
    16. Pouillé de 1761.
    17. « statue », notice no PM10000053, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. « reliquaire », notice no IM10010323, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. « statue », notice no PM10000049, base Palissy, ministère français de la Culture
    20. « bénitier », notice no PM10004523, base Palissy, ministère français de la Culture

    Liens externes

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