Artcurial
Artcurial est une maison française de ventes aux enchères[2] d’œuvres d'art et d’objets de collection. Son siège se situe dans un hôtel particulier au 7, rond-point des Champs-Élysées, dans le 8e arrondissement de Paris.
Artcurial | |
Depuis 2002, l'hôtel Marcel-Dassault abrite Artcurial. | |
Création | 27-02-1974 |
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Fondateurs | Nicolas Orlowski et Francis Briest |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | L'art de vendre aux enchères |
Siège social | Hôtel Marcel Dassault, 7 rond-point des Champs-Élysées, 75008 Paris France |
Direction | Artcurial (holding) représenté par Nicolas Orlowski |
Activité | Autres commerces de détail spécialisés divers |
Produits | Maison de ventes aux enchères Librairie d'Art Artcurial, Agence Artcurial Culture, John Taylor - Immobilier de luxe |
Société mère | Artcurial (holding) 301483814 |
Sociétés sœurs | John Taylor, Collector Square, Imprimeries Conformes |
Effectif | 124 en 2018 |
SIREN | 440 088 235 |
Site web | www.artcurial.com |
Chiffre d'affaires | 203 M€ en 2019 |
Résultat net | 806 000 € en 2018[1] |
En 2018, le groupe revendique près de 200 millions d’euros en volume de ventes[3].
Parmi ses actionnaires figurent entre autres le Groupe Dassault ainsi que la famille monégasque Pastor[4].
Historique
La galerie d'art Artcurial a été créée en juin 1975[5] par François Dalle, alors patron de L'Oréal, au 9, avenue Matignon. Artcurial exerçait à la fois des activités de galerie, de librairie spécialisée et surtout de maison d'édition d'œuvres multiples. De 1975 à 2002 (date de son rachat), Artcurial a ainsi édité les œuvres de 70 artistes : Arman, Sonia Delaunay, Giorgio de Chirico, Marino Di Teana, Takis, François-Xavier Lalanne, Nicolas Schöffer...[réf. souhaitée]
En 2002, Nicolas Orlowski, en association avec la famille Dassault, rachète la galerie Artcurial à la société L'Oréal pour en faire une maison de vente aux enchères spécialisée dans l'art et les antiquités, profitant de la perte de monopole des commissaires-priseurs sur l'organisation des ventes aux enchères en France (loi du 10 juillet 2000). Cette libéralisation avait déjà permis l'arrivée de maisons étrangères en France, Christie's et Sotheby's[réf. souhaitée].
La société s'installe dans l'ancien hôtel d'Espeyran, construit en 1888 au 7, rond-point des Champs-Élysées, propriété de Dassault[réf. souhaitée].
Elle devient en 2006 la première maison française de vente aux enchères[2] et la troisième au monde.
En novembre 2017, Artcurial annonce l'acquisition de John Taylor, une entreprise de vente de biens immobilier de luxe[6].
Polémiques
En 2012, la vente d'un sceau impérial chinois chez Artcurial, malgré les protestations de la Chine et de l'Association pour la protection de l'art chinois en Europe, suscite la polémique car cet objet d'art aurait été volé lors du sac du Palais d'Été de Pékin par les troupes franco-britanniques en 1860[7]. Artcurial réfute cette provenance, affirmant que leur expertise maintient que le sceau ne vient pas du Palais d'Été[7].
En 2017, dans le journal Le Soir, Daniel Couvreur affirme que l’expert parisien d’Artcurial, Éric Leroy, aurait négocié illégalement des dessins originaux d'Edgar P. Jacobs, auteur de Blake et Mortimer : d'après Gaëtan Laloy, qui préside la Chambre belge des experts en bande dessinée, « Éric Leroy revendait les pièces à des collectionneurs de son réseau, en dehors du circuit des salles de vente publique »[8]. L'information est corroborée par d'autres témoignages, publiés dans Aujourd'hui en France[9] et L'Express[10].
Activité
L'hôtel offre un espace de 2 000 m2 destiné à l'exposition des objets en vente. Au même titre que les ventes, les expositions et services tel que la Librairie d'Art Artcurial offerts par l'hôtel sont ouverts au public et libres d'accès.
La société dispose d'une bibliothèque de 18 000 ouvrages contemporains relatifs à l'art du XXe siècle[11].
Artcurial soutient le Prix Marcel Duchamp et le Prix de dessin contemporain de la fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain[réf. souhaitée][12],[13].
Implantation
Artcurial a des bureaux en France à Bordeaux, Montpellier, Strasbourg et Toulouse. L'entreprise possède également des bureaux représentations à l’étranger (Allemagne, Autriche, Belgique, Chine, Italie, et Israël ) ainsi que deux filiales à Monaco et au Maroc[14].
Notes et références
- https://www.societe.com/societe/artcurial-s-a-s-440088235.html
- Héloïse Gray, 5 bonnes raisons de (re)découvrir Artcurial, L'Express, 4 mai 2006
- « À propos d’Artcurial | Artcurial », sur www.artcurial.com (consulté le )
- « En rachetant John Taylor, Artcurial se diversifie dans l’immobilier de prestige », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Véronique Prat, Douze ans de l'histoire d'Artcurial, Artcurial, 1987.
- Nicole Vulser, « En rachetant John Taylor, Artcurial se diversifie dans l’immobilier de prestige », sur Le Monde,
- « La vente d'un sceau impérial chinois chez Artcurial suscite la polémique », sur lemonde.fr, .
- Daniel Couvreur, « Blake et Mortimer, le jackpot des marchands d’art : Qui a mis Jacobs aux enchères ? Eric Leroy et Daniel Maghen, les deux grands experts parisiens de la BD, ont été les principaux marchands des planches de Blake et Mortimer », Le Soir, (lire en ligne)
- Nicolas Jacquard, Christophe Levent et Jean-Baptiste Quentin, « Grand format. Sur la piste des planches disparues de Blake et Mortimer », Aujourd'hui en France, (lire en ligne)
- Jérôme Dupuis, « Des planches originales de Blake et Mortimer revendues en cachette? », L'Express, (lire en ligne)
- voir site de la bibliothèque
- « Mécènes | ADIAF » (consulté le )
- « Prix de dessin 2019 Daniel & Florence Guerlain », sur www.fondationdfguerlain.com (consulté le )
- « Artcurial dans le monde | Artcurial », sur www.artcurial.com (consulté le )
Annexes
Liens externes
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